Les pompiers voient leur budget diminuer avec la hausse des prix des carburants
Des pompiers volontaires du service d'incendie de Chester apprennent à faire fonctionner le camion-citerne.
Photo : Facebook/Chester Volunteer Fire Departement
La hausse des prix de l’essence a des répercussions lourdes sur toute sorte de services offerts aux citoyens.
À Chester, le chef du service d'incendie a été forcé de doubler son budget de carburant pour tenir compte de l'augmentation du diesel, ce qui a entraîné des réductions de formation et d’achat d'équipement.
Nous devons couper tout ce que nous pouvons couper
, lance le chef Cody Stevens.
Nous devrons peut-être prolonger certains programmes de remplacement d'équipements, faire fonctionner les choses plus longtemps que prévu, mais nous devons fournir un service,alors ces réductions devront être effectuées.
Cody Stevens explique que chaque camion consommait en moyenne 2 500 $ de carburant par an avant l'augmentation des prix. Ce coût est maintenant de 6 000 $.
En plus de remplir les camions, le service d’incendie utilise du carburant pour des équipements tels que des scies à chaîne, des scies de ventilation, des générateurs et certains ventilateurs.
Notre propane a aussi doublé
, dit-il. Entre les remplissages, le montant est passé de 2 500 $ pour remplir nos réservoirs à 5 000 $, ce qui est un énorme changement, et nous sommes très créatifs pour arriver à absorber ces hausses dans le budget parce qu’on croit qu’elles vont se poursuivre aussi cet hiver.
Cody Stevens rapporte que la plupart des services d'incendie sont aux prises avec les mêmes problèmes. Mais la hausse des prix des carburants n'affecte pas que les pompiers.
Coût du diesel étourdissant
Robin Barrett, propriétaire de Barrett Firewood à Beaver Bank, croit que le prix du diesel est étourdissant
.
Nous avons fait une évaluation en mars, fixé nos prix et constaté une augmentation d'environ 5,50 $ par corde
, dit-il. Puis j’ai réévalué le week-end dernier et j'ai dû augmenter de 13,35 $ notre coût par corde.
Robin Barrett, dont l'entreprise est en activité depuis les années 1970 sait bien que les gens se tournent vers le bois pour une option moins chère pour chauffer leur maison. Mais il ne peut pas éponger la hausse du prix des carburants et s'attend à ce que ses coûts continuent d’augmenter.
Tout le bois qui est ici a déjà été payé. Mais tout le bois qui arrive coûte plus cher. Donc, je dois couvrir ça et ça va être un défi
, admet-il.
Il ne peut pas s’empêcher de s'inquiéter pour certains de ses clients.
Nous avons beaucoup de clients sur un revenu fixe et si vous êtes sur un revenu fixe, la hausse des prix ça tue. Parfois, en hiver, vous devez choisir entre la nourriture et la chaleur
, constate-t-il.
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Avec les informations de Anjuli Patil de CBC