Promenade Samuel-De Champlain : Marchand veut une phase 4 « linéaire »

Deux cyclistes sur la piste cyclable de la promenade Samuel-De Champlain.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy-Roussel
La maire Marchand abat ses cartes au sujet du prolongement de la promenade Samuel-De Champlain dans l’est. Pas question de se contenter des « percées visuelles » prévues, il réclame l’aménagement d’un sentier en bonne et due forme le long du fleuve.
Je souhaite une promenade linéaire comme les trois premières phases
, a précisé Bruno Marchand lundi soir, en marge du conseil municipal.
Depuis 2016, la Commission de la capitale nationale du Québec a cependant dans ses cartons une version beaucoup plus modeste, composée de points d’intérêt
et de belvédères
entre le domaine Maizeret et la chute Montmorency.

Bruno Marchand, le maire de la Ville de Québec
Photo : Radio-Canada / Marc-André Turgeon
Selon le maire Marchand, la Coalition avenir Québec (CAQ) doit retourner à la table à dessin et faire preuve de plus d’ambition, quitte à revoir substantiellement le coût du projet.
Je ne pense pas que le gouvernement est rendu là, admet-il. Ce sont des discussions qu’on va avoir avec eux.
Villeneuve d’accord
Le chef de Québec d’abord, Claude Villeneuve, est aussi d’avis que les gens de Beauport méritent mieux que ce qui est sur la table présentement.
Il va falloir talonner la CAQ. Il va falloir en parler durant la campagne électorale et au-delà.
Claude Villeneuve rappelle que l’autoroute Dufferin-Montmorency demeure sous-utilisée à l’heure actuelle.

L'autoroute Dufferin-Montmorency.
Photo : Radio-Canada / Carl Boivin
Il verrait d’un bon œil que deux des six voies existantes soient retranchées afin de libérer de l'espace pour des aménagements près du fleuve.
Il n’y a aucun scénario où on a besoin de six voies à cette place-là
, tranche-t-il.
Une autoroute nécessaire pour le 3e lien?
Questionné à savoir si le manque d’enthousiasme de la CAQ à appuyer la phase 4 de la promenade Samuel-De Champlain pouvait avoir un lien avec la réalisation du tunnel Québec-Lévis, Claude Villeneuve demeure prudent.
Je pense que c’est un très gros défi de faire un tunnel à l’est, soupire-t-il. Je pense qu’on a intérêt à avoir une discussion là-dessus.