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Le grand public a pu aller à la rencontre du milieu forestier à Amos

Les Portes ouvertes sur notre forêt ont lieu tous les trois ans.

Les Portes ouvertes sur notre forêt ont lieu tous les trois ans.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

L’Association forestière de l’Abitibi-Témiscamingue (AFAT) a tenu son activité Portes ouvertes sur notre forêt, vendredi et samedi, à Amos.

L’événement, qui revient tous les trois ans depuis 2015, a dû être repoussé d’une année en 2021 en raison de la pandémie.

Samedi, environ un millier de visiteurs ont pu découvrir différentes activités et formations reliées au milieu forestier, sur le site aménagé tout près de l’aéroport municipal d’Amos.

Alain Shink, président, et Marc Provencher, directeur général de l'Association forestière de l'Abitibi-Témiscamingue.

Alain Shink, président, et Marc Provencher, directeur général de l'Association forestière de l'Abitibi-Témiscamingue.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

« Le nom de l’événement le dit, c’est une porte ouverte sur nos forêts. Ça permet aux petites familles de venir vivre le milieu forestier, parce que tout le monde est ici. La sylviculture est ici, les gens qui prennent soin de nos forêts, et aussi les entrepreneurs qui sont dans le bois, parce que souvent, ce qui se passe en forêt, on ne le voit pas. Et c’est notre mission éducative, à l’Association forestière, de montrer aux gens, de donner l’information et d’expliquer ce qui se passe en forêt », souligne le directeur général de l’AFAT, Marc Provencher.

La veille, plus de 250 entrepreneurs et travailleurs forestiers avaient d’abord pu visiter la soixantaine d’exposants présents. « C’est notre journée VIP Entrepreneurs, comme on l’appelle, et c’est justement pour les équipementiers et les entrepreneurs, pour leur donner la chance de venir voir des équipements et de conclure des ventes. C’est l’objectif de la première journée », explique Alain Shink, président de l’AFAT.

De la machinerie à l’œuvre

Trois homme se tenant debout devant une machine forestière

Pierre Dulac, Antony Drapeau et Samuel Dennis-Larocque, de Trionex.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Autant pour les entrepreneurs le vendredi que pour le grand public le samedi, les Portes ouvertes sur notre forêt sont l’occasion de voir de la machinerie forestière à l'œuvre.

« Nous sommes ici pour promouvoir le produit Ponsse, notre produit de haute technologie pour la récolte forestière et aussi pour rencontrer notre clientèle dans un contexte autre que le travail. C’est une atmosphère plus conviviale. Et aujourd’hui, c’est surtout une journée familiale, où l’on peut rencontrer les gens pour promouvoir notre produit aussi, mais en même temps pour démystifier un peu les équipements forestiers », fait valoir Pierre Dulac, directeur général de Trionex.

C’est aussi l’occasion de séduire la relève pour les établissements d’enseignement.

Luc Laroche, enseignant au programme de voirie forestière du Centre de formation professionnelle Harricana.

Luc Laroche, enseignant au programme de voirie forestière du Centre de formation professionnelle Harricana.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

« On est ici pour faire la promotion du cours de voirie forestière. Pendant les deux jours, tous les enfants et même les adultes peuvent essayer nos équipements. On a une petite pelle ici sur le site. Souvent, ça leur donne la piqûre. On ne se le cachera pas,  présentement on a une pénurie d’employés en équipements lourds et on veut avoir de la relève. Et nous, on est là pour former cette relève », indique Luc Laroche, enseignant du programme de voirie forestière au Centre de formation professionnelle Harricana.

Une piqûre qu’a pu confirmer Samuel Jacques, en faisant l’essai d’un transporteur de bois en forêt.

Samuel Jacques a fait l'essai d'un transporteur en forêt, que l'on peut voir derrière lui.

Samuel Jacques a fait l'essai d'un transporteur en forêt, que l'on peut voir derrière lui.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

« C’est une machine que je veux chauffer dans le futur. C’est super tripant. Je commence mon DEP au mois de novembre. C’est peut-être ma troisième fois que chauffe ça. Je suis là-dedans depuis que je suis tout jeune. Je ne me vois pas aller ailleurs », confie-t-il.

De passage avec son fils Aaron, Cony Pard a été très impressionné par l’organisation.

« Je suis venu voir l’industrie forestière, les technologies disponibles et la formation offerte aussi au Centre de formation Harricana, montrer à mon garçon voir si c’est de quoi qui pourrait l’intéresser », explique-t-il.

D’autres utilisateurs

Alexandre Dupuis enseigne les rudiments du tir à l'arc à un jeune visiteur.

Alexandre Dupuis enseigne les rudiments du tir à l'arc à un jeune visiteur.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

D’autres utilisateurs de la forêt, comme l’Association des trappeurs, l’Association des conducteurs de chiens de sang et le Club des archers d’Amos, étaient aussi présents.

« On est équipés aujourd’hui pour faire tirer des tout-petits à partir de 3 ou 4 ans jusqu’à 107 ans. On les encadre, on a les cibles, on peut leur montrer les techniques de tir. C’est une belle fenêtre d'opportunité pour nous. C’est une belle place, c’est super sécuritaire, on est dehors et il fait beau. Les gens ne viendront pas nous voir à nos salles de tir ou en compétition, par gêne ou peu importe, alors ici, c’est vraiment la place pour ça », estime Alexandre Dupuis, vice-président du Club des archers d’Amos.

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