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L’essence frôle les 2 $; Higgs songe à une remise en argent pour les automobilistes

Le prix maximum du litre d'essence dans la province atteint 2,02 $. Dans le nord-ouest, certains vont faire le plein aux États-Unis.

Enseigne du prix de l'essence d'une station-service Irving.

Jeudi, le prix de l'essence à la pompe frôle 2 $ le litre à Moncton, au Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Leblanc

Radio-Canada

Le prix ordinaire de l’essence à la pompe atteint jeudi matin un prix record de 2,02 $ le litre au Nouveau-Brunswick. C’est le prix le plus élevé jamais atteint dans la province depuis la mise en application de la Loi sur la fixation du prix des produits pétroliers, en 2006.

Dans le Nord-Ouest, des automobilistes traversent même la frontière pour faire le plein d’essence aux États-Unis.

Par exemple, dans le village de Clair, il n’y a pas de station-service. La plus proche se trouve à Fort Kent, dans le Maine.

Le prix de l'essence dans le Maine est d'environ 1,18 $ le litre, jeudi, selon l'AAA (la CAA aux États-Unis).

Deux hommes autour d'une auto très sale, immatriculée au Québec, pendant un plein d'essence à une station-service Gulf sur laquelle flotte un drapeau des États-Unis.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Sur cette photo prise le 29 mars 2006, des automobilistes dont la voiture est immatriculée au Québec mettent de l'essence à Estcourt, dans le Maine. À ce moment-là, l'essence était à environ 99 cents le litre au Québec, ce qui équivaut à 1,36 $ aujourd'hui, ajusté selon l'inflation.

Photo : Reuters / Mathieu Bélanger

À l’inverse, le Nouveau-Brunswick attire des Québécois. À Dégelis, mercredi, l’essence était plus chère qu’au Nouveau-Brunswick, incitant des consommateurs à traverser la frontière entre les deux provinces pour remplir leur véhicule de carburant.

Le diesel en baisse

Le prix d’un litre de diesel est en baisse depuis quelques jours. Il est actuellement fixé à 2,60 $. Il se vendait pourtant 2,68 $ le litre une semaine plus tôt.

Le prix du mazout (huile à chauffage), qui avait atteint 2,48 $ le litre la semaine dernière, est passé à 2,39 $ le litre jeudi matin.

Par ailleurs, le prix du propane reste plutôt inchangé. Jeudi, le prix maximum affiché dans la province se situe à 1,29 $ le litre.

Quelle solution de la part de Fredericton?

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, évoque l’idée d’une remise en argent aux consommateurs.

Il affirme que son désir est de redonner de l’argent à ceux qui en ont le plus besoin, mais demeure évasif pour le moment sur les solutions qu’il préconise.

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs lance l'idée d'offrir une remise en argent pour soulager les automobilistes à la pompe. L'opposition lui reporche d'être avare de détails.

M. Higgs blâme aussi le gouvernement fédéral, à qui il reproche de ne pas lui donner de bons chiffres. Sans ces données financières, il ne peut pas savoir combien la province peut se permettre de donner aux contribuables, soutient-il.

À Fredericton, l’opposition aimerait plus d’engagements concrets, puisque le prix de l’essence n’arrête pas de monter depuis des mois.

Pour Roger Melanson, le chef du Parti libéral et chef de l’opposition officielle, la manière d’aider les consommateurs importe peu. La piste la plus rapide et la plus simple, où est-ce que les gens du Nouveau-Brunswick peuvent en bénéficier tout de suite, c'est ce que je suis en faveur, déclare-t-il.

Kevin Arseneau, député du Parti vert dans Kent-Nord, indique que le gouvernement Higgs a les pouvoirs d’alléger quelque peu les prix que paient les automobilistes à la pompe en offrant un allégement fiscal, par exemple en utilisant la taxe du Nouveau-Brunswick sur l’essence.

Son propos rejoint d'ailleurs ceux tenus par le ministre fédéral des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, qui disait il y a deux mois que le gouvernement du Nouveau-Brunswick a un ensemble d’outils qui lui permet de décider s’il veut faire quelque chose pour les prix à la pompe.

Blaine Higgs n’a pas non plus précisé d’échéancier sur de potentielles mesures de soutien aux Néo-Brunswickois.

D’après les reportages de Mathilde Pineault et Alix Villeneuve

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