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Blaine Higgs se dit « pro-vie » et ne veut pas réviser son approche sur l’avortement

Plan rapproché du visage de Blaine Higgs.

Blaine Higgs, premier ministre du Nouveau-Brunswick, se dit «pro-vie».

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Radio-Canada

Même si le Nouveau-Brunswick est l'une des provinces où l'accès à l'avortement est le plus difficile, le gouvernement progressiste-conservateur de Blaine Higgs n'a pas l'intention de changer son approche au sujet de l'avortement.

Depuis qu’une fuite de document a indiqué que la Cour suprême des États-Unis pourrait annuler un jugement qui légalise l’avortement, la question s’est immiscée dans toute la sphère politique canadienne.

Le Nouveau-Brunswick a été cité comme exemple d’un endroit où l’accès à ces soins est peu accessible. Seuls les avortements chirurgicaux pratiqués dans trois hôpitaux sont couverts par l'assurance-maladie.

L'avortement médical – un avortement provoqué par la pilule abortive et habituellement fait à l'extérieur des hôpitaux – est également disponible un peu partout dans la province.

Mais Blaine Higgs n'a pas l'intention de changer son approche.

Vous savez je suis pro-vie [...] Je crois que je l'ai déjà dit, a mentionné le premier ministre.

Blaine Higgs trouve dommage que le débat sur l’avortement refait surface périodiquement, à des fins politiques selon lui, alors que dans la province, la question ne faisait pas l’objet de débat récemment.

L'avortement, comme une autre opération

Depuis l'annonce du renversement probable de Roe contre Wade aux États-Unis, la province est ciblée pour son manque d'accès à l'avortement.

La ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, Dorothy Shephard, défend son approche.

Elle dit que c’est la norme dans la province de devoir se déplacer pour obtenir certains soins, au même titre que pour une opération.

Au Nouveau-Brunswick, les avortements chirurgicaux en milieu hospitalier sont offerts uniquement à Moncton et à Bathurst.

Le symbole 554

Le symbole de ce débat politique sur l'avortement dans la province est la Clinique 554, un établissement de Fredericton, qui offre des avortements qui ne sont pas remboursés par l'assurance-maladie.

La clinique, qui offrait avant une gamme de services de santé sexuelle, se limite maintenant aux avortements chirurgicaux et est constamment menacée de fermeture par manque de soutien financier.

La Clinique 554 à Fredericton.

La Clinique 554, qui offre des services d'avortement à Fredericton.

Photo : Radio-Canada / Michel Corriveau

Lorsqu’ils étaient au pouvoir, les libéraux avaient refusé de financer les services d'avortement en clinique privée.

Roger Melanson, le chef par intérim du Parti libéral, a toutefois affirmé mercredi que tous les députés de son parti sont pro-choix.

On le faisait par étapes. On se rendait là, et ce qu’on dit aujourd’hui et depuis deux ans déjà, c’est que nous le ferions, a-t-il commenté.

Les verts veulent un meilleur accès

Pour le Parti vert, il faut améliorer l’accès à l’avortement et financer les cliniques qui offrent ces soins, a fait part la députée Megan Mitton.

« On a des problèmes avec l’accès même dans les hôpitaux. On n’a pas accès en dehors des hôpitaux, sauf à Bathurst et à Moncton. Alors ce n’est pas acceptable. »

— Une citation de  Megan Mitton, députée du Parti vert

Après avoir été longtemps sur le respirateur artificiel, on a appris à la fin avril que la Clinique 554 sera bientôt vendue.

D’après un reportage d'Alix Villeneuve

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