La résilience de l’orme d’Amérique

L'orme d'Amérique est l'arbre emblématique de la Ville de Québec.
Photo : Radio-Canada / François Dubuc
Si le vieil orme d’Amérique qui accueille les visiteurs du Musée national des beaux-arts du Québec est toujours en vie aujourd’hui, c’est en partie grâce au travail de Jean Lamontagne.
Originaire de la ville de Québec, le consultant en arboriculture travaille depuis 40 ans à protéger et à préserver les arbres en milieu urbain. Il critique notamment la grande volonté de densification urbaine des politiciens, qui se fait au détriment de la protection des arbres.
Selon lui, aucune plantation récente d’arbres ne pourra remplacer la richesse d’un arbre mature : Je ne pense pas qu'on serait capables aujourd'hui de planter un arbre qui va être encore là dans 150 ans
. Le sous-sol des villes est complètement monopolisé par les égouts, les aqueducs et les fils souterrains, laissant de moins en moins d’espaces aux racines des arbres pour se développer, explique-t-il.
Celui qui a fait de la protection des ormes d’Amérique contre la maladie hollandaise un de ses chevaux de bataille s’est pris d’affection pour l’orme centenaire qui accueille les visiteurs du Musée national des beaux-arts de Québec.
L’arbre, qui fait plus de 143 cm de diamètre, a bien failli disparaître il y a quelques années. Plus de 50 % de son système racinaire a été affecté lors de la construction du nouveau pavillon Pierre Lassonde. C’est Jean Lamontagne et son équipe qui ont pris soin de l’orme afin d’assurer sa survie. Il y a beaucoup de monde qui pensait que l'arbre n'était pas sauvable, mais nous, on était persuadés qu'on était capables de le sauver.
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