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Le Salon du livre du Grand Sudbury est de retour en présentiel

Deux personnes regardent des livres.

Des visiteurs au Salon du livre du Grand Sudbury.

Photo : Radio-Canada / Bienvenu Senga

Radio-Canada

La nouvelle Place des Arts accueille le public pour le grand retour du salon, qui n’a pas eu lieu en personne depuis le début de la pandémie. Plus de 25 exposants réunissant des dizaines de maisons d’édition se rassemblent jusqu’à dimanche, pour une foire à laquelle peuvent assister les écoles de la région, les lecteurs et les lectrices.

L'achalandage était élevé durant la première journée. Un grand nombre de gens étaient sur place pour rencontrer la soixantaine d'auteurs qui sont venus de partout au pays.

La directrice générale du Salon du livre du Grand Sudbury, Geneviève Leblanc, souligne que c’est le premier salon en personne depuis 2018. Elle espère que tout le monde en ressortira content, heureux d’avoir participé à une activité inclusive.

D’après elle, il n’y a rien de mieux que de passer d’un format virtuel, qui a été utilisé en 2020, à une fin de semaine d’activités en personne.

Ça ne se fait pas, bouquiner en virtuel. Ça se fait en parcourant les kiosques de livres, en parlant aux libraires pour avoir des recommandations et en parlant aux auteurs pour se laisser inspirer dans nos achats de livres, affirme Mme Leblanc.

La jeunesse est au rendez-vous cette année, surtout lors des premiers jours du salon. Déjà, plus d’une centaine d’élèves des écoles de la région ont pu passer quelques heures à la Place des Arts. La programmation, qui a pour thème Place à l’imaginaire et aux retrouvailles, contient également quelques activités pour les familles.

On espère que tout va bien aller. L’important c’est qu’on s’amuse et qu’on profite de cette présence de milliers de livres, souligne la directrice générale.

L’auteur et illustrateur de bande dessinée Tristan Demers présentera notamment un atelier sur le dessin samedi. Il dit avoir manqué 29 salons du livre depuis le début de la pandémie.

Tristan Demers signe un livre.

L'auteur Tristan Demers signe un autographe pour une jeune lectrice.

Photo : Radio-Canada / Bienvenu Senga

On est bien heureux de retrouver nos lecteurs. On dirait que ça nous a manqué. Oui, on a beaucoup produit. J’étais à ma table à dessin, mais je m’ennuyais des gens, soulève-t-il.

Une ancienne directrice d’école, Jeannine Piette, se réjouit de pouvoir assister au Salon à nouveau.

On avait hâte de revenir en personne, même s’il faut porter nos masques pour se protéger. Ça vaut la peine de voir les livres. C’est aussi bon de voir les auteurs et d’avoir leurs signatures, constate-t-elle.

Mme Piette est encore plus heureuse de pouvoir enfin visiter la Place des Arts de Sudbury, qui a ouvert ses portes le 29 avril.

C’est à peu près temps que Sudbury ait une place pour que tous les francophones puissent se rassembler. L’équipe a fait un excellent travail.

Une citation de Jeannine Piette, visiteuse du Salon du livre du Grand Sudbury

La culture à l’avant-plan

Peu avant la cérémonie d’ouverture jeudi, l’auteur franco-ontarien Gaston Tremblay a lancé un nouveau roman intitulé Derrière le rideau de scène, qui raconte la création de la pièce de théâtre Moi j’viens du Nord s’tie au début des années 1970.

Gaston Tremblay qui porte des écouteurs.

L'auteur franco-ontarien Gaston Tremblay lance son nouveau roman au Salon du livre du Grand Sudbury.

Photo : Radio-Canada / Bienvenu Senga

Parmi les invités d’honneur, il y a l’auteur finaliste du prix Goncourt, Edem Awumey, et l’autrice sudburoise Chloé Laduchesse. Elle lancera d’ailleurs son roman noir L’incendiaire de Sudbury.

Les langues autochtones auront aussi leur place au Salon du livre. Le dramaturge, compositeur et musicien cri Tomson Highway proposera vendredi soir un spectacle trilingue en cri, anglais et français, intitulé Nagamoona.

De plus, la suite des Contes sudburois, publiés il y a vingt ans, sera présentée trois ans après sa première présentation devant public en mai 2019.

Une bonne partie de la programmation est réservée à l'écrivain Serge Bouchard, qui s’est éteint il y a presque un an jour pour jour à l’âge de 73 ans. Une table ronde a eu lieu jeudi afin de discuter de l’impact de sa vingtaine d'œuvres littéraires portant notamment sur les cultures des Premières Nations et des traces qu’elles ont laissées.

Le spectacle Ici Serge Bouchard est également à l’horaire. Le Festival international de la littérature, qui est responsable de sa création, souhaitait rendre hommage à un écrivain inclassable, et certainement l’un de nos prosateurs les plus originaux.

Avec les informations de Bienvenu Senga

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