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Les bagarres ont repris au parc Lepage à Rimouski

Deux policiers patrouillent le parc Lepage de Rimouski.

Des lettres ont été envoyées aux parents des jeunes fréquentant les écoles secondaires de Rimouski (archives).

Photo : Radio-Canada / Denis Leduc

Radio-Canada

Les épisodes de violence entre jeunes au parc Lepage à Rimouski se sont multipliés au cours des dernières semaines.

Des armes blanches ont été saisies, ainsi que des pistolets à air comprimé, confirme la Sûreté du Québec.

Le conseiller municipal pour le district de Saint-Robert et membre du comité de travail pour tenter de régler les problèmes de bagarres au parc Lepage, Jocelyn Pelletier, s'inquiète de cette situation.

Au cours des dernières semaines, il y a eu des événements un peu plus violents qu’à l’habitude. On me rapporte de plus en plus de faits qui sont graves, explique M. Pelletier.

Jocelyn Pelletier.

Le conseiller du district Saint-Robert, Jocelyn Pelletier (archives).

Photo : Radio-Canada / Alain Fournier

Il affirme que la Ville de Rimouski, le Centre de services scolaire (CSS) des Phares et les directions d’écoles sont présentement proactifs par rapport à ce problème et tentent de trouver des moyens pour assurer la sécurité des jeunes au parc.

Jocelyn Pelletier indique que diverses actions seront prochainement menées sur place. Des ressources ont également été engagées, indique le conseiller.

« On va probablement mettre plus de surveillance dans le parc Lepage et contrôler plus les accès au parc sur les heures du midi. »

— Une citation de  Jocelyn Pelletier, conseiller municipal pour le district de Saint-Robert de Rimouski

Pour augmenter la surveillance sur l'heure du midi, il propose aussi d’offrir des activités destinées aux adultes dans le parc.

Une voiture de police stationnée devant le parc Lepage à Rimouski.

Les policiers étaient visibles au parc Lepage à Rimouski en 2019 (archives).

Photo : Radio-Canada

Le directeur de l'organisme En Tout C.A.S., qui offre notamment de l'aide psychosociale aux jeunes, estime que le fait d'augmenter l'achalandage au parc fait effectivement partie de la solution.

« Il faut occuper le parc, c'est ça, une des solutions, la principale solution. Ce parc-là appartient à tout le monde, aux jeunes aussi d'ailleurs. »

— Une citation de  Luc Jobin, directeur de l'organisme En Tout C.A.S. Jeunesse

Il considère qu'il faut éviter de punir tous les jeunes pour les gestes posés par certains d'entre eux.

C'est un peu surprenant qu'il y ait une cinquantaine de jeunes qui tiennent en otage 3000-3500 jeunes, de même que des citoyens qui doivent fréquenter le parc, explique-t-il.

M. Pelletier ajoute que de nombreuses actions de sensibilisation sont également déployées auprès des jeunes, mais que l'implication des parents dans l’éducation de leurs enfants est importante.

Je ne veux pas cibler tous les parents, il y en a de très bons. Mais, il y en a peut-être certains qui ne sont pas au courant de ce que leurs enfants font durant l’heure du dîner. C’est une responsabilité collective, raconte Jocelyn Pelletier.

Des lettres ont également été envoyées aux parents des jeunes fréquentant les écoles secondaires de Rimouski.

L'idée de créer une maison des jeunes dans l'ancienne demeure du gardien du parc et d'offrir davantage d'activités aux jeunes sur l'heure du midi pourrait aussi être envisagée.

Ce qui est certain, c'est qu'une seule mesure ne viendra pas corriger l'ensemble de la situation, indique Luc Jobin.

Les bagarres dans lesquelles s'affrontent notamment certains élèves de l'école secondaire Paul-Hubert perdurent depuis l'automne 2018.

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