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Des accusations déposées en lien avec six crimes haineux à Edmonton

Vingt-trois crimes haineux ont été rapportés à la police d'Edmonton en trois mois, une hausse marquée par rapport à 2021.

Un véhicule de police.

La police d’Edmonton utilise des VUS comme véhicule de contrôle routier, ce qui donne aux agents un meilleur point d'observation.

Photo : Radio-Canada / David Bajer

Trois personnes font face à des accusations en lien avec six incidents visant des personnes noires ou sud-asiatiques à Edmonton. Les chefs d’accusation incluent agression, agression armée, possession d’armes et menaces.

Les incidents se sont produits entre le 28 février et le 17 avril. Un homme de 46 ans est accusé en lien avec trois d’entre eux.

Selon la police, il aurait suivi un homme noir avant de l’insulter et de le frapper, le 14 avril.

Trois jours plus tard, il aurait poussé et battu un autre homme noir, jusqu’à ce que des passants interviennent. Quelques heures après cela, il aurait approché un troisième homme noir, qu’il aurait frappé à la tête avec un bout de tuyau.

Les policiers croient qu’il ne connaissait aucune des victimes. Il fait face à six chefs d’accusation, dont agression armée.

Un autre homme de 34 ans est accusé de deux chefs d’agression. Il aurait craché sur un homme sud-asiatique portant un turban en proférant des insultes racistes à la station de train léger Southgate et aurait menacé de le frapper.

Un jeune homme de 17 ans aurait proféré des insultes racistes et craché sur des employés noirs et sud-asiatiques dans un restaurant du nord d’Edmonton.

Des accusations ont aussi été portées envers un quatrième homme, qui est décédé depuis. Celui-ci était suspecté d’avoir approché une femme noire et un homme blanc qui prenaient une marche avec leur bébé. Il aurait proféré des insultes raciales et pointé ce qui s’est plus tard avéré être une fausse arme à feu dans leur direction.

L’unité spécialisée dans les crimes haineux du Service de police d’Edmonton (EPS) considère que tous ces actes étaient motivés par des préjugés ou de la haine.

Elle recommande que le juge applique la section 718.2 a) 1) du Code criminel et considère cela comme une circonstance aggravante.

Le sergent de l’unité spécialisée en crimes haineux de l’EPS, Gary Willits, dit que certains des individus arrêtés ont été très directs à propos de leurs préjugés raciaux.

D’autres disaient ne pas se souvenir des incidents. Selon le sergent, des problèmes de dépendance et de santé mentale semblent avoir joué un rôle dans, certains cas.

Nous avons des communautés ici qui vivent dans la peur.

Le nombre de crimes haineux rapportés à la police d’Edmonton a bondi, cette année.

Il y en a eu 23 pendant les trois premiers mois de 2022, comparé à seulement 13 pendant les trois premiers mois de 2021.

Des enveloppes contenant de la poudre blanche ont notamment récemment envoyées à des Mosquées. La poudre s'est avérée inoffensive, mais le sergent Willits dit que son unité enquête activement sur le dossier.

Nous avons des communautés ici qui vivent dans la peur. Ces gens ne vont pas à leurs lieux de culte, ne portent pas de signes religieux et ne sortent pas de chez eux, dit-il.

L'EPS dit soutenir les victimes des six incidents en contact grâce à ses services spécialisés en gestion des traumatismes.

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