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Les besoins de sang et de plasma restent importants

Un homme fait un don de sang.

Les besoins en sang et en plasma sont grands et les donneurs plus rares en raison, notamment, de la COVID. (archives)

Photo : iStock

Radio-Canada

Héma-Québec lance un nouvel appel à tous. Les besoins en sang et en plasma sont grands et les donneurs plus rares en raison, notamment, de la COVID, qui entraîne de nombreuses annulations. D'autant plus que les assouplissements annoncés par Santé Canada cette semaine concernant les hommes homosexuels ne vont pas nécessairement renflouer les banques de sang, selon l'organisme.

Jusqu'à maintenant, les hommes ne pouvaient faire un don de plasma ou de sang s'ils avaient eu une relation sexuelle avec un autre homme au cours des trois mois précédents. Selon les nouvelles modalités annoncées par Santé Canada, ce critère de sélection sera moins restrictif à compter de l'automne prochain pour l'ensemble du Canada, sauf le Québec. Dans la province, la nouvelle grille d'évaluation prendra effet en deux temps : elle s’appliquera au plasma à l’automne et aux autres produits sanguins au printemps 2023. 

Avec un seul partenaire stable, ça va être possible pour ces donneurs de se qualifier. Auparavant, c’était l’appartenance à un groupe à risque qui venait déterminer la qualification d’une personne au don de sang. Maintenant, sur le plan de l’évaluation des comportements sexuels, on procède sur une base individuelle, explique le porte-parole d’Héma-Québec Laurent-Paul Ménard. 

Ça fait en sorte qu’on va être en mesure d’accueillir des personnes qui ne pouvaient se qualifier auparavant; en contrepartie, certaines personnes qui pouvaient se qualifier ne pourront plus le faire. 

Une citation de Laurent-Paul Ménard, porte-parole d’Héma-Québec

Le gain sur le plan de l'inclusion ne se traduira donc pas forcément par un bassin plus grand de donneurs, selon Héma-Québec.

Du côté du Royaume-Uni, l’expérience tend à montrer qu’on se retrouve avec un nombre de donneurs équivalent à celui qu’on observait avant l’implantation des nouveaux critères, remarque M. Ménard. 

Héma-Québec poursuit donc sa recherche de nouveaux donneurs, ce qui représente un défi à l'heure de la sixième vague de COVID-19.

Nous sommes en mesure de fournir les produits sanguins, mais nous avons une très forte demande, particulièrement pour les groupes O+ et O-. Pour ce qui est des dons de plasma, les besoins sont constants et grandissants. Quand on regarde la demande de médicaments qui sont fabriqués à partir de ces dons de plasma là, on constate qu'elle augmente de 15 % annuellement, indique-t-il.

Le plasma, c'est quoi? 

Le plasma est la partie liquide du sang. Il est composé à 90 % d'eau et à 10 % de protéines. Il peut notamment être transfusé pour stopper les hémorragies. 

Les dons de plasma se font sur rendez-vous. Pour le sang, il faut surveiller les dates des différentes cliniques mobiles. 

Avec les informations de Guylaine Charette 

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