Grève surprise à la SQDC de Rimouski
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Des employés ont manifesté devant la succursale de la SQDC à Rimouski.
Photo : Radio-Canada / Jean-Philippe Guilbault
Les employés syndiqués de la Société québécoise du cannabis (SQDC) de Rimouski ont débrayé quelques heures jeudi lors d’une grève surprise pour réclamer de meilleures conditions salariales.
Les grévistes font valoir que le salaire d’entrée pour les conseillers à la SQDC
est moins intéressant que pour ceux de la société sœur, la SAQ .Or, la charge de travail serait aussi complexe, sinon plus
pour les conseillers de la SQDC .
On a l’avantage dans le vin d’avoir des appellations contrôlées, ce n’est pas encore le cas pour le cannabis
, explique le délégué syndical et conseiller à la SQDC de Rimouski, Paul Lafourcade. On a des centaines de variétés avec des noms tous plus farfelus les uns que les autres [...], on parle souvent de terpènes avec les clients.
« C’est un produit qui est légal depuis seulement trois ans, il y a donc un peu plus d’éducation à faire et de prévention. »
Les employés syndiqués de la SQDCau minimum
un rattrapage salarial avec la SAQ . Le salaire d’entrée pour les conseillers à la SQDC est de 17 $ de l’heure, alors qu’il est de 21 $ de l’heure à la SAQ .
Au Québec, 21 autres succursales ont suivi ce mouvement de grève surprise, selon le Syndicat canadien de la fonction publique, affilié à la FTQ
.Si le salaire est le principal point en litige, le syndicat fait aussi valoir que la majorité des employés n'ont pas de poste à temps plein ni de sécurité d'emploi. En février, les syndiqués s'étaient dotés d'un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée, dans une proportion de 91 %.
Le SCFP
représente environ 300 employés de la SQDC dans 26 succursales au Québec.À la succursale de Rimouski, 12 employés sont syndiqués.
Au moment de publier ce texte, nous n'avions pas été en mesure de joindre la partie patronale.