Marche de solidarité pour la famille Rodriguez-Flores à Sherbrooke

Près de 250 personnes se sont réunies pour exprimer leur appui à la famille Rodriguez-Flores, réfugiée dans une église depuis bientôt six mois.
Photo : Radio-Canada / André Vuillemin
Près de 250 Sherbrookois se sont donné rendez-vous samedi après-midi pour une marche de solidarité envers la famille Rodriguez-Flores. L'objectif consistait à accentuer la pression afin que celle-ci obtienne la résidence permanente pour motifs humanitaires.
Cette marche a conclu une semaine de gestes de soutien envers cette famille. Les Rodriguez-Flores affirment avoir fui le Mexique en raison des menaces de mort qu'ils y auraient reçues. Je pense que oui, cela va changer, parce que tant que la famille n'est pas en liberté et en sécurité, on va continuer à frapper aux portes
, lance une membre du club de soutien de la famille, Adrianna Herrera. Après quelques discours prononcés au Marché de la Gare, les participants se sont rendus jusqu'à l'église Plymouth-Trinity de Sherbrooke où la famille est réfugiée.
Toute l'histoire en arrière de cette famille-là, c'est une histoire de communauté, de collectivité qui se tient. Cette famille-là, on la veut ici. C'est une famille qui ne peut qu'enrichir notre communauté.
La députée fédérale de Sherbrooke, Élisabeth Brière, était présente. Elle dit avoir officiellement demandé la résidence permanente pour les trois membres de cette famille cette semaine au ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté. Elle remettra aussi une pétition de 3000 noms au ministre la semaine prochaine. La décision lui appartient. Il peut décider d'accorder la résidence permanente, mais il pourrait aussi décider d'accorder par exemple un permis de séjour, une résidence temporaire, ce qui leur permettrait quand même de régulariser la situation
, a-t-elle expliqué.
Rappelons que les Rodriguez-Flores sont menacés d'expulsion vers le Mexique. Ils ont trouvé refuge à l'église Plymouth-Trinity, où ils résident depuis cinq mois.
Ces personnes-là travaillaient, le jeune garçon travaillait. Les gens sont là, maintenant, cloîtrés depuis presque six mois dans une église. Je pense que les délais sont énormes à Immigration Canada. Je pense que quand tu regardes cela, c'est presque inhumain.
Selon les informations de Jean Arel