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Le CISSS-AT veut proposer l’accès à une sage-femme à Val-d’Or d’ici un an

Deux mains de femme sur le ventre d'une femme enceinte couchée sur le dos.

Une motion a été adoptée à l’unanimité par les élus de l’Assemblée nationale pour relancer les négociations pour revaloriser le travail des sages-femmes. (archives)

Photo : Getty Images / Mme Emil

Les femmes de la Vallée-de-l’Or pourraient avoir accès aux services d’une sage-femme d’ici un an.

Le conseil d’administration du Centre intégré de santé et services sociaux (CISSS-AT) a fait avancer le dossier ce matin en déposant une demande formelle de financement au ministère de la Santé.

Le projet présenté par la chargée de projet Jessica Boulanger prévoit l’embauche d’une équipe de six à sept personnes, sages-femmes et aides natales, pour déployer des services dans la Vallée-de-l’Or à compter de mai 2023. L’équipe serait localisée au 2e étage de la Maison de la famille, ce qui offrirait aux femmes trois options pour accoucher, soit chez elle, à l’hôpital ou dans ce lieu alternatif.

Une ressource serait aussi dédiée aux communautés autochtones et à la clinique Minowé du Centre d’amitié autochtone de Val-d'Or.

L'entrée principale du Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or.

Le Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or.

Photo : Radio-Canada / Mélanie Picard

L’objectif du CISSS-AT est de déployer les services partout dans la région au cours des prochaines années, mais la Vallée-de-l’Or a été priorisée, notamment en raison du grand nombre d’accouchements par année, de la disponibilité d’un local et du contexte autochtone.

Pour l’organisme Objectif Sages-Femmes Abitibi-Témiscamingue, il s’agit d’une étape importante vers la réalisation d’un rêve qui date de 2014.

Bien sûr, on va le croire et le vivre quand les sages-femmes vont arriver, mais de savoir que le projet est aussi bien reçu par le CISSS-AT et la communauté, c’est fantastique, souligne Frédérique Cornellier, membre fondatrice de l’organisme.

La demande est bien présente

Un sondage réalisé l’automne dernier auprès de 1079 femmes de la région en âge d’avoir des enfants a révélé que 40 % désiraient un suivi complet par une sage-femme. Plus de la moitié souhaitaient avoir le choix d’accoucher ailleurs qu’à l’hôpital.

Nous sommes des femmes qui avons dû aller vers des services de sages-femmes offerts à l’extérieur de la région et on se disait que si nous étions intéressées, certainement que d’autres femmes aussi l’étaient, ajoute Frédérique Cornellier. Le sondage a permis de réaliser une fois de plus que c’est un service demandé. C’est venu soutenir et renforcer notre démarche, ajoute-t-elle.

La présidente du CISSS-AT, Caroline Roy, se dit pour sa part certaine de pouvoir recruter les sages-femmes pour lancer le service à Val-d’Or, si le ministère entérine le projet.

Il y a déjà des gens de la région qui sont en formation et qui désirent faire un stage et venir travailler ici. Quand nous voudrons déployer le service plus largement, nous serons peut-être confrontés à la disponibilité de la main-d'œuvre et on devra se démarquer dans notre recrutement, précise-t-elle.

Caroline Roy devant un rideau, portant un veston, mi-souriante.

Caroline Roy, présidente-directrice générale du Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue.

Photo : Radio-Canada / Mélanie Picard

L’Abitibi-Témiscamingue est l’une des trois seules régions au Québec à ne pas offrir l’accès à une sage-femme, avec Laval et la Côte-Nord.

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