Espoir d’une solution pour l’ancien terrain de la Smurfit-Stone, à Bathurst

L'état de l'ancienne propriété de Smurfit Stone à Bathurst en 2017 (archives).
Photo : Radio-Canada / Michelle LeBlanc
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick espère trouver une solution d'ici la fin de l'année pour le terrain de l'ancienne papetière Smurfit-Stone à Bathurst.
À l’Assemblée législative, le 7 avril, le député libéral de Bathurst-Ouest-Beresford, René Legacy, a posé des questions au ministre des Finances, Ernie Steeves, à propos de cette propriété. Le ministre a répondu qu’il y aura une résolution
d’ici la fin de l’année.
Le député Legacy a rappelé qu’il y beaucoup d’étapes à franchir pour saisir une propriété et il a demandé des précisions. Le ministre a répliqué qu’il ne peut prédire qu’elle sera cette résolution. Il a indiqué que des discussions sont en cours avec la Municipalité de Bathurst et il a répété que le dossier sera réglé
d’ici la fin de l’année.

Le gouvernement provincial espère trouver une solution quant au sort du terrain d’ici la fin de l’année.
Le dossier est considéré comme étant une priorité pour Bathurst depuis les dernières élections municipales, affirme la mairesse, Kim Chamberlain.
La discussion a très bien été. Ç’a été l’une des premières depuis longtemps. Depuis, on est encore en discussion de voir c’est quoi la pollution. On essaie d’aller chercher autant d’information que possible pour se préparer pour savoir ce qu’on s’embarquerait dedans
, explique Kim Chamberlain durant une entrevue accordée mercredi à l’émission La matinale, d’ICI Acadie.
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L'usine a définitivement fermé ses portes en 2005. La propriété fait maintenant partie de la succession du plus récent propriétaire, l'entrepreneur défunt Raymond Robichaud, qui l'avait achetée pour 1 $, en 2016.
Kim Chamberlain estime que les arrérages de l'impôt foncier sur cette propriété s'élèvent à près de 2 millions de dollars. Elle souhaitait que le gouvernement provincial saisisse la propriété et la mette à vendre afin de recouvrer cette somme.
Là, on dirait que peut-être c'est ce qui va arriver, mais j’aimerais bien monter à Fredericton bientôt, plutôt bientôt que plus tard, pour savoir exactement parce qu'on avait [entendu] ce que le ministre Ernie Steeves a mentionné. Là, j'aimerais m'assoir et vraiment discuter avec l'équipe et voir ce qu'on peut faire
, affirme Kim Chamberlain.
Une propriété délabrée
Entre-temps, l'état de la propriété donne une mauvaise impression de la ville aux gens de passage, souligne la mairesse.
Tu as des édifices qui sont à moitié à terre. Tout est délabré sur le terrain. C’est absolument terrible. Les gens qui viennent et qui passent par cette section de la [route], ils se disent: C’est quoi l’idée? Est-ce que c’est ça la ville?
, déplore Mme Chamberlain.
La mairesse ajoute que la propriété suscite beaucoup d’intérêt de la part d'intervenants dans plusieurs secteurs, mais qu’il faut d’abord la nettoyer et la décontaminer. La municipalité ne peut financer à elle seule de tels travaux et elle est disposée à travailler avec les gouvernements provincial et fédéral.
Avec les renseignements de l'émission La matinale, d'ICI Acadie, et d'Alix Villeneuve