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La communauté de Lac-Simon assure qu’elle défendra chaque parcelle de son territoire

La cheffe Adrienne Jérôme et Lucien Wabanonik, conseiller responsable des affaires intergouvernementales à Lac-Simon, devant la carte de leur territoire.

La cheffe Adrienne Jérôme et Lucien Wabanonik, conseiller responsable des affaires intergouvernementales à Lac-Simon, ont présenté la carte de leur territoire.

Photo : Gracieuseté

La communauté anichinabée de Lac-Simon a dévoilé jeudi la carte de son territoire traditionnel.

Les limites couvrent une large portion de l'est de l'Abitibi-Témiscamingue. Elles ont été établies par le Département des ressources naturelles en s'appuyant sur des documents, cartes et identification de territoires familiaux auprès des aînés.

Avec cet exercice, la communauté de Lac-Simon souhaite assurer le respect de ses droits ancestraux et être consultée pour toutes les interventions des gouvernements et de l'industrie sur son territoire.

Dans le contexte où certaines ressources traditionnelles des Algonquins, comme l’orignal, sont en plein déclin, nous ne pouvons pas laisser aller les choses, a déclaré la cheffe de Lac-Simon, Adrienne Jérôme.

Ce qu’on lance comme message au gouvernement, c’est que c’est fini, le peuple invisible; on veut maintenant devenir incontournable, puis on va devenir incontournable. C’est le message qu’on lance aux deux gouvernements. Donc, maintenant, Lac-Simon se tient debout et va faire respecter tous ses droits dans la mesure de ses capacités, affirme pour sa part Lucien Wabanonik, conseiller responsable des affaires intergouvernementales à Lac-Simon.

Une carte de la région avec une grande ligne rouge qui délimite le territoire.

La carte du territoire de Lac-Simon qui a été présentée aux médias jeudi matin.

Photo : Gracieuseté

La cheffe Adrienne Jérôme s'inquiète du déclin des ressources traditionnelles des Anichinabés et estime qu'il est temps de mettre fin aux abus du passé.

Ils nous consultaient juste pour dire : "je t’ai consulté". Malgré toutes les consultations, dans la forêt, c’était comme rasé; même qu’il y a des mines qui s’installaient. Les gens ne savaient pas c’était quoi; il y avait des contaminations. Aujourd’hui, la communauté n’accepte plus que son territoire soit anéanti et dévasté, affirme Adrienne Jérôme.

Lac-Simon rendra bientôt public un protocole de consultation qui précisera les démarches à suivre pour les promoteurs des projets.

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