•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Des patients attendent des heures dans les ambulances aux hôpitaux de Moncton

Un patient transporté sur une civière à Moncton, au Nouveau-Brunswick.

Un patient transporté sur une civière à Moncton, au Nouveau-Brunswick

Photo : Radio-Canada / Guy Leblanc

Radio-Canada

Le temps de déchargement durant le transfert de patients des soins ambulanciers paramédicaux aux deux hôpitaux de Moncton est demeuré élevé cette semaine.

Des ambulances occupées par des patients sont presque toujours stationnées devant l’Hôpital de Moncton et le Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont.

Cette situation oblige notamment d’autres ambulances à intervenir en ville. Par exemple, le 29 mars, des ambulances en provenance de Miramichi, de Jemseg et de Sussex ont été appelées à Moncton.

La pénurie de personnel, l'absentéisme des employés en raison de la COVID-19 et la faible disponibilité des lits sont les principaux facteurs expliquant la situation, selon les autorités des réseaux de la santé.

Au cours des deux dernières années, depuis le début de la pandémie, nous avons certainement remarqué une augmentation des délais de déchargement, soutient Tara Babineau, ambulancière comptant 13 années d’expérience et trésorière de l’Association des paramédics du Nouveau-Brunswick.

« On s’en parle beaucoup entre nous. Mais depuis deux semaines, c’est de loin le pire que nous avons vécu. On n’avait jamais vu ça auparavant. »

— Une citation de  Tara Babineau, ambulancière et trésorière de l’Association des paramédics du Nouveau-Brunswick

Mme Babineau a raconté qu’un ambulancier a dû passer un quart de travail de 12 heures à attendre le déchargement de son patient dans un hôpital. Ces patients, parfois installés dans des civières inconfortables, doivent patienter dans les couloirs ou se retrouver dans une salle vide, poursuit-elle.

Elle ajoute que ces personnes ont généralement besoin d’une surveillance constante. Elle prétend que, dans certains cas, des patients souffrant de fractures, de brûlures graves, de problèmes cardiaques ou de difficultés respiratoires ont attendu une heure, voire plus, avant d’être admis.

Ambulance Nouveau-Brunswick n’a pas voulu commenter pour le moment.

La responsabilité des réseaux de santé

Jeudi, la ministre de la Santé, Dorothy Shephard, a indiqué que le problème devrait être résolu par les réseaux de santé Horizon et Vitalité.

Dorothy Shephard devant des drapeaux.

Dorothy Shephard, ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, blâme les réseaux de santé (archives).

Photo : Radio-Canada

Ce n’est pas un problème avec Ambulance NB, a-t-elle mentionné. C’est un problème à l’intérieur des réseaux avec leur système de distribution des patients. Ça se passe bien dans certains hôpitaux, et dans d’autres non. Il revient aux PDG des réseaux de déterminer les lacunes et de les corriger.

Selon Jean-René Noël, directeur des communications chez Vitalité, la situation s'explique par l’arrivée de plusieurs ambulances dans un court laps de temps ainsi que par les taux élevés d’occupation des urgences et des hôpitaux.

Christa Wheeler-Thorne, porte-parole du Réseau Horizon, a indiqué que l’Hôpital de Moncton tente de réduire la pression en salle d’urgence. Il s’agit d’un défi à cause de la pénurie de personnel et des employés absents en raison de la COVID-19, précise-t-elle.

Elle exhorte les citoyens à limiter leurs visites à l’urgence et à privilégier des solutions de rechange comme les cliniques sans rendez-vous et le service téléphonique 811.

D’après des informations de Shane Magee, de CBC

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...