La première université autonome de médecine au pays célèbre son indépendance

L'Université de l'EMNO a célébré vendredi son autonomie, qui entrait officiellement en vigueur.
Photo : Radio-Canada / Miguelle-Éloïse Lachance
L’École de médecine du Nord de l’Ontario a souligné vendredi à Sudbury et Thunder Bay sa transition vers son nouveau statut d’université autonome.
C’était magnifique, c’est une occasion monumentale
, a déclaré la rectrice et vice-chancelière de l’Université de l’EMNO , la Dre Sarita Verma, après la cérémonie qui s'est déroulée en même temps sur les deux campus de l'établissement.
Pendant la cérémonie, elle a souligné que les trois dernières années ont été difficiles, avec la pandémie et les déboires de l’Université Laurentienne, une des universités dont dépendait jusqu'à tout récemment l’EMNO .
La Dre Verma est maintenant optimiste pour l’avenir de l’Université de l’EMNO
.Elle a tenu à affirmer que l’établissement continuera de travailler étroitement avec les Universités Laurentienne, Lakehead et Algoma, et les autres établissements d'éducation postsecondaire qui forment des professionnels de la santé autres que des médecins.
La rectrice veut encourager les occasions de formations interdisciplinaires.
Plusieurs personnes ont prononcé un discours vendredi, y compris le doyen fondateur de l’EMNO
, le Dr Roger Strasser, qui a participé à l’événement virtuellement depuis la Nouvelle-Zélande.Celui qui a dirigé l’EMNO
pendant 17 ans estime que le statut d’université autonome permettra de créer des partenariats de recherche et d’enseignement à l’échelle internationale.À lire aussi :
Conner Sonke, un étudiant de quatrième année qui était jusqu’hier le président du Conseil étudiant de l’Université de l’EMNO
, a aussi prononcé une allocution.Je suis fier d’avoir participé à la transition, et d’être parmi les premiers diplômés de l’Université de l’EMNO
, a-t-il dit.
Quelques politiciens étaient présents sur un des deux campus de l’Université.
La députée provinciale néodémocrate de Nickel Belt et critique de l’opposition officielle en matière de santé, France Gélinas, qualifie la journée d’historique.
« Aujourd'hui c’est un coup d’envoi pour l’amélioration du système de santé dans tout le Nord de l’Ontario, et ça, c’est en grande partie à cause de Dre Verma. »
Elle admet avoir été inquiète avant aujourd’hui, particulièrement en ce qui concerne la capacité de l’Université de l’EMNOJ’ai parlé avec la Dre Verma et je suis rassurée.
Mme Gélinas ne serait pas surprise de voir l’Université de l’EMNO
annoncer dans les prochains mois de nouveaux programmes, y compris le possible rapatriement du programme de formation de sages-femmes.Ce programme est l’un de ceux qui ont été coupés par la Laurentienne en avril 2021.
Les étudiantes ont pu continuer leurs études grâce à un partenariat avec d'autres établissements d'éducation postsecondaire, après l'intervention de la province.