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Des propriétaires de Drummondville disent craindre un locataire « menaçant » 

 Une affiche à louer

Des Drummondvillois sont aux prises avec un locataire qu'ils qualifient de « menaçant ».

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Des propriétaires drummondvillois sont aux prises avec un locataire qui menacerait de s'en prendre à leur intégrité physique. Le couple était devant le tribunal administratif du logement jeudi afin de mettre un terme à ce qu'il qualifient de véritable cauchemar.

J'ai peur d'être à la maison toute seule.

Une citation de Léa Marcucetti, propriétaire

Elle et son conjoint Gwénael ont effectué une visite éclair à leur résidence jeudi. Ils l’ont quittée temporairement avec leur enfant pour se réfugier chez des proches. En plus de ne pas payer son loyer, leur locataire du haut menacerait en effet de s'en prendre à leur intégrité physique, selon ce qu’ils ont fait valoir jeudi devant un juge du tribunal administratif du logement.

Il y a du bruit, il crie, il nous fait peur. Il est vraiment menaçant, il est agressif. Je me sens vraiment mal d'être à la maison avec mon fils, souligne Mme Marcucetti. Il nous a déjà parlé d'armes à feu qu'il possédait. Je ne sais pas ce qui peut lui passer par la tête et puis qu'un jour, il décide de tirer dans le plancher... Ça pourrait vraiment tourner de manière dramatique.

Inquiets pour leur sécurité, les Drummondvillois ont déposé une demande d'éviction le 5 janvier dernier.

Environ 12 semaines plus tard, leur cause vient d'être entendue jeudi. Des témoins sont aussi venus corroborer les allégations des propriétaires.

Récemment il m'a agressé et il a même fait une intrusion chez nous dans notre jardin arrière, alors que le bail lui interdit de le faire, indique Gwénael Vassals.

On nous dit d'attendre

Les jeunes parents estiment par ailleurs que le tribunal a pris trop de temps à réagir dans leur dossier.

Selon eux, ce temps d’attente est inacceptable à la lumière des gestes menaçants et des propos qui auraient été tenus à leur endroit.

La réponse quand j'ai contacté la Régie du logement, elle a été assez inexistante. Nous, on essaie de dire que ça ne va pas, que ça doit accélérer, qu'on n’en peut plus, que c'est dangereux, et on nous dit d'attendre.

Une citation de Gwénael Vassals, résident de Drummondville 

Le couple se désole aussi que ses plaintes à la Sûreté du Québec n'aient pas eu l'effet escompté. Nous avons été obligés de les appeler souvent pour le bruit et dernièrement pour l'agression. Moi, je déplore souvent qu'ils veulent minimiser les choses et ne s'investissent pas assez, souligne M. Vassals. 

La Sûreté du Québec n’a pas souhaité réagir aux propos des Drummondvillois.

Quoiqu'il en soit, ces derniers espèrent maintenant qu'une décision favorable penchera en leur faveur.

Moi, j'ai un enfant de quatre ans et j'ai peur pour sa santé aussi. Même nous, on est très affectés par cela, se désole M. Vassals.

Arrivé 40 minutes en retard à l’audience du tribunal administratif du logement jeudi matin, le locataire a nié en bloc les allégations des propriétaires et se défend d’avoir eu des comportements inappropriés. Il a refusé d’accorder une entrevue à Radio-Canada. Une décision concernant son éviction doit tomber d'ici quelques semaines.

Avec les informations de Jean-François Dumas

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