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Vers une meilleure valorisation des camps de jour

La période des inscriptions est commencée à Québec et les parents doivent faire vite.

Une affiche sur laquelle il est écrit Inscriptions camp de jour dès le 28 mars

Les inscriptions ont commencé le 28 mars pour le camp de jour du Patro Roc-Amadour.

Photo : Radio-Canada

Un regroupement d’acteurs du milieu des camps de jour au Québec interpelle le gouvernement pour rappeler qu’ils font partie de l’équation pour de nombreux parents en quête de conciliation travail-famille même durant l’été. La question du financement est un enjeu principal, mais ce regroupement vise aussi une amélioration des normes dans ce milieu.

On a besoin de services, de ressources, pour aider les camps de jour et faire partie de l’accompagnement scolaire que reçoivent les jeunes à l’école qui prend fin abruptement durant l’été, fait valoir Éric Beauchemin, directeur général de l’Association des camps du Québec (ACQ).

Lors du Forum québécois du loisir, jeudi, l’ACQ ainsi que six autres partenaires, comme le Conseil québécois du loisir, ont remis une déclaration commune pour valoriser les camps de jour et assurer leur avenir.

Les camps de jour s’inscrivent dans l’offre globale de loisir, ils sont essentiels pour assurer la conciliation famille-travail, peut-on y lire comme l'un des cinq principes de cette déclaration.

Un moniteur tient un ballon jaune sous son bras.

Un animateur de camp de jour lors de l'été 2021. (archives)

Photo : Radio-Canada / Jean-Luc Blanchet

Des places qui partent vite

À Québec, les camps de jour, notamment les camps organisés en collaboration avec la municipalité, les inscriptions sont en cours, et les places partent rapidement.

Chez nous au Patro Roc-Amadour, et j'ai discuté avec d'autres collègues des autres camps, et oui, effectivement, c'est très populaire, souligne Stéphanie Bergeron, directrice des services à la communauté au Patro Roc-Amadour dans Limoilou.

Plusieurs parents sur les réseaux sociaux racontent être nerveux à l'approche de la période d'inscription puisqu'ils ont eux de mauvaises expériences avec le système d'inscription pour tous les camps de jour.

Cette année, la Ville a essayé de faire le lancement des inscriptions sur trois jours, ce qui a aidé avec l'achalandage, poursuit Stéphanie Bergeron.

La période d'inscriptions se poursuit jusqu'à ce que le camp soit complet.

Dates du début des inscriptions

  • 28 mars : La Cité–Limoilou
  • 29 mars : La Haute-Saint-Charles et Les Rivières
  • 30 mars : Beauport, Charlesbourg et Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge

Le directeur général de l'Association des camps du Québec est conscient que les camps sont très populaires. On a certaines régions où c'est plus difficile de trouver des places. Mais, les mesures sanitaires vont changer, ce qui permettra aux camps d'accueillir plus de jeunes cette année, mentionne-t-il.

Un permis

Du côté des camps de jour privés, l’ACQ et ses partenaires sont en faveur de l’instauration d’une autorisation d’opération, donc un permis.

Il y a beaucoup d’enfants qui doivent être encadrés dans un contexte camp de jour, mais il n’y a pas autant de normes. Il faut aller un peu plus loin dans les attentes minimales pour ces normes, poursuit Éric Beauchemin.

D’après lui, 50 % des jeunes de 5 à 12 ans au Québec fréquentent un camp de jour, qu’il soit municipal ou privé.

Le financement doit être au rendez-vous pour nous aider à atteindre les objectifs, ajoute le directeur général de l’ACQ.

Un comité interministériel

La ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, a participé au Forum québécois du loisir, présenté de façon virtuelle.

Plan rapproché de la ministre Charest, souriante

Isabelle Charest a pris la parole lors du Forum québécois du loisir, jeudi matin. (archives)

Photo : Radio-Canada / Daniel Coulombe

Mme la ministre croit à ce que l’on fait. Maintenant, nous aimerions voir d’autres personnes à la table pour discuter des camps de jour, comme le ministère de la Famille, des Affaires municipales et de la Santé et des Services sociaux, indique Éric Beauchemin.

L’Association des camps du Québec et ses partenaires demandent la mise en place d’un comité interministériel sur le loisir, présidé par la ministre Charest.

On veut une reconnaissance, que les ressources [dans les écoles] ne disparaissent pas de l’équation estivale. Les camps peuvent prendre en charge les enfants avec des besoins particuliers, mais il nous faut plus de moyens, ajoute le directeur général.

Au Québec, les municipalités investissent pour les camps de jour, explique Éric Beauchemin. Il y a aussi quelques montants qu’on peut aller chercher au provincial, dans certains programmes, et les joueurs du privé viennent bonifier l’offre, mais il en faut plus, précise-t-il.

Avec la collaboration d'Amélie Desmarais

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