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Ryan Straschnitzki subira une opération pour améliorer son dispositif vertébral

Plan rapproché de Ryan Straschnitzki, portant une casquette.

« Je veux aller mieux pour tous les autres qui ont péri dans l'accident », a affirmé Ryan Straschnitzki, survivant de l'accident de l'équipe de hockey des Broncos de Humboldt. (Archives)

Photo : Radio-Canada / Louise Moquin

Radio-Canada

L’ancien joueur des Broncos de Humboldt Ryan Straschnitzki, paralysé dans un accident d'autocar en avril 2018, subira une intervention chirurgicale qui pourrait changer sa vie. L'opération vise à améliorer le fonctionnement du dispositif vertébral implanté dans sa colonne il y a plus de deux ans.

Ryan Straschnitzki est atteint d’une lésion de la moelle épinière qui le prive de l’usage de son corps, de la poitrine jusqu’aux pieds, après qu'un camion semi-remorque a heurté l’autocar transportant son équipe de la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan, les Broncos de Humboldt.

Seize personnes ont été tuées et 13 autres ont été blessées.

En 2019, on lui a implanté un stimulateur épidural dans la colonne vertébrale en Thaïlande.

L'appareil, qui ressemble à un téléphone intelligent, envoie des courants électriques à la moelle épinière pour tenter de stimuler les nerfs et de faire bouger les membres.

Âgé aujourd’hui de 22 ans, Ryan Straschnitzki subira cette semaine une intervention chirurgicale à Calgary pour reprogrammer les stimulateurs épiduraux dans sa colonne vertébrale.

Cette fois-ci, c’est une mise à niveau complète qui est prévue, avec la cartographie de l'interaction complexe entre les nerfs et les muscles. La procédure a été retardée de deux ans en raison de la pandémie de COVID-19.

Je suis simplement heureux qu'ils aient finalement réussi. Il s'agit de trouver de nouvelles choses qui fonctionnent, parce qu'avec le temps, le corps s'adapte à certaines stimulations, a déclaré Ryan Straschnitzki.

« C'est incroyable. J'ai été capable de maintenir mon corps et mes jambes en bonne santé pour bénéficier de la chance de pouvoir marcher à nouveau. »

— Une citation de  Ryan Straschnitzki, ancien joueur des Broncos de Humboldt

Parfois, lorsque le stimulateur est réglé à un certain niveau, je peux le sentir vibrer et serrer mon corps de façon puissante, et parfois je ne sens rien du tout. Alors il s'agit de trouver le juste milieu, explique-t-il.

Depuis son retour de Thaïlande, Ryan Straschnitzki est capable de se tenir debout tout seul et de faire quelques pas avec une marchette.

Ryan Straschnitzki.

Ryan Straschnitzki, survivant de l'accident d'autocar des Broncos de Humboldt, assiste à une séance de physiothérapie à Calgary.

Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh

La technologie a encore du chemin à faire

Le Dr Nasir Majeed a fait le voyage jusqu'à Bangkok pour superviser l'intervention. C'est le directeur médical et responsable de la recherche de Verita Neuro, qui fournit des traitements des lésions de la moelle épinière à l'échelle mondiale. Le Dr Majeed faisait partie de l'équipe médicale qui a installé le stimulateur original de Ryan Straschnitzki. Il affirme que ce perfectionnement permettra de bien faire fonctionner les programmes.

Peut-être pas en partant de zéro, précise-t-il, mais plutôt en apportant des modifications susceptibles d'améliorer les fonctions des patients.

Le Dr Nasir Majeed indique que son équipe formera également les membres du centre de rééducation neurologique et de traitement des lésions de la moelle épinière Synaptic, à Calgary, afin qu'ils soient en mesure d'effectuer eux-mêmes certaines tâches de maintenance et de cartographie.

Ryan Straschnitzki subit une séance de physiothérapie.

Ryan Straschnitzki, à gauche, durant une séance de physiothérapie avec Kittiboon Jarernpratumdee, au centre, le Dr Nasir Majeed, au centre, et Eric Daigle, à droite, à Calgary.

Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh

Selon la fondatrice et directrice générale de Synaptic, Uyen Nguyen, le fait de pouvoir fournir ce service faciliterait les choses pour bien des clients de la clinique.

C'est très enthousiasmant de avoir qu'il est possible de le faire au Canada, de faire avancer la recherche et, en fin de compte, d'améliorer la vie des personnes souffrant de lésions de la moelle épinière, affirme-t-elle.

Avec les informations de Bill Graveland

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