Le projet Aire ouverte sur le point de démarrer à Val-d’Or

Le projet vise les personnes âgées de 12 à 25 ans. (archives)
Photo : Reuters / Rachel Wisniewski
Le projet Aire ouverte prendra son envol à Val-d’Or d’ici la fin du printemps, afin de faciliter l’accès aux soins de santé des jeunes de 12 à 25 ans.
Le Centre intégré de santé et services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) est en voie de compléter l’embauche d’une équipe de cinq intervenants qui vont dispenser des services à Aire ouverte. Il s’agit d’agents de relations humaines, d’un sexologue et d’éducateurs.
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Le CISSS-AT a aussi lancé un processus d’appel d'offres pour acquérir un local à Val-d’Or, à l’extérieur des établissements du réseau de la santé.
C’est un projet qui est fait pour et par les jeunes, à partir des besoins qu’ils ont eux-mêmes identifiés, précise Tommy Guillemette, adjoint à la directrice du programme jeunesse au CISSS-AT. Leur implication dans nos comités est exceptionnelle. On a aussi consulté les parents, les partenaires des réseaux communautaires, de l’éducation et la Sûreté du Québec. La composition de l’équipe est basée sur les problématiques les plus importantes qui ont été ciblées.
Aire ouverte pourra donc offrir aux jeunes une porte d’accès rapide pour du soutien en santé mentale, en dépendance et en santé sexuelle, en plus de favoriser leur transition à l’âge adulte, entre autres.
Les jeunes veulent un accès facile à des ressources, sans rendez-vous ou liste d’attente. On veut aussi être complémentaire du travail des autres partenaires en place dans le milieu.
Il est déjà prévu que l’équipe d’Aire ouverte pourra se déplacer sur le territoire de la MRC, notamment à Malartic et Senneterre en plus d’offrir de la téléconsultation. Le CISSS-AT pourrait aussi engager deux autres ressources cet automne pour compléter l’équipe.
On va voir comment le service va se déployer sur le terrain et comment la réponse va trouver écho. Les types d’emploi seront à déterminer selon les besoins qui auront été identifiés, pour avoir le meilleur arrimage entre le réseau de santé et les besoins du terrain
, conclut l'adjoint à la directrice du programme jeunesse au CISSS-AT.