Vigile de prière à Rouyn-Noranda pour la paix en Ukraine

La vigile de prière à la cathédrale Saint-Joseph à Rouyn-Noranda.
Photo : Radio-Canada / Alexia Martel-Desjardins
Dimanche après-midi, le diocèse de Rouyn-Noranda a invité la population à une vigile de prière pour demander la paix en Ukraine et pour exprimer de la solidarité envers ceux qui souffrent du conflit.
Cette activité qui s'est déroulée à la cathédrale Saint-Joseph a attiré une quarantaine de personnes. Des chants, des prières et plusieurs moments de réflexion ont ponctué la vigile.
Mgr Guy Boulanger, évêque de Rouyn-Noranda, a indiqué que l'objectif consistait à lancer un appel à la paix, à la sécurité et à l'intégrité des personnes.
Ici, à Rouyn-Noranda, on est touchés d’une façon particulière du fait qu’il y a une communauté ukrainienne qui est ici, des gens que l’on connaît et avec qui on vit. On veut les soutenir et soutenir les gens qui vivent des atrocités en Ukraine actuellement
, a-t-il affirmé.

Mgr Guy Boulanger a invité les personnes présentes à prier pour ceux qui souffrent de la guerre en Ukraine.
Photo : Radio-Canada / Alexia Martel-Desjardins
Certaines personnes ont pris la parole pour lire des prières, notamment Marie Kuruluk, qui se dit personnellement chamboulée par les événements qui se déroulent en Ukraine.
La famille de ma mère est encore en Ukraine. On est en train d’essayer de trouver des cousins et des cousines. Quand M. Slobodian m’a demandé : "Veux-tu venir pour la lecture des prières?", j’ai dit : "Oui, je vais y aller", parce que j’y crois. Peu importe la religion qu’on a, on ne veut pas la troisième guerre mondiale
, a-t-elle dit avec émotion.

Marie Kuruluk, tout comme d'autres personnes présentes, a pris la parole pour lire une prière.
Photo : Radio-Canada / Alexia Martel-Desjardins
Francine Bachand a également lu une prière d'intercession. Pour elle qui réside à Montbeillard, il était important d'être présente à la vigile et de prier pour les populations qui subissent les répercussions du conflit.
La planète Terre est très hypothéquée. D’abord la pandémie, ensuite tout ça. Ça nous concerne. Ce n’est pas vrai que quelqu’un qui souffre à l’autre bout du monde, ça ne me rejoint pas
, affirme-t-elle. J’aime mes frères et sœurs de l’Ukraine, je leur souhaite que ça aille de mieux en mieux.
Le comité de solidarité de la paroisse de Rouyn-Noranda organisera une rencontre la semaine prochaine afin de discuter des façons d'accueillir des réfugiés ukrainiens dans la région.