La Ville de Victoria veut soutenir la Nation Songhees dans la négociation d’un traité

La ratification du traité aura pour effet de transférer à la Nation Songhees des terres de la Couronne se trouvant en ce moment sur le territoire de la Ville de Victoria, en Colombie-Britannique.
Photo : Radio-Canada / Kathryn Marlow
La Ville de Victoria ne s’opposera pas à la cession de terrains du gouvernement provincial à la Nation Songhees, soutient la mairesse Lisa Helps.
La Nation Songhees fait partie d’un groupe de cinq Nations autochtones qui se sont unies pour négocier un nouveau traité avec la Colombie-Britannique et le Canada.
Créée en 1994, l’association en est rendue à l’avant-dernière étape des négociations avant la ratification du traité.
Parmi les éléments visés par les négociations, il y a la question des territoires.
Pour les Songhees, le territoire inclut la réserve d’Esquimalt, de même que des terres de la Couronne situées dans d’autres municipalités. Celles-ci leur seront transférées après la ratification. Une fois le transfert complété, ces terres sont soustraites au contrôle municipal.
À Victoria, l’entente touche les propriétés situées au 613 et au 615 de l’avenue Pandora, qui ont déjà été transférées à la Nation, de même que les propriétés situées au 1112 rue Wharf et au 430 rue Menzies.
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Même si la Ville n’est pas propriétaire des terrains et qu’elle ne participe pas aux négociations, la mairesse Helps tient à affirmer que la capitale britanno-colombienne ne s’opposera pas au transfert.
La province et le Canada considèrent [l’accord des] municipalités comme une condition de négociation
, explique Lisa Helps. On peut soit mettre des bâtons dans les roues, soit soutenir [la démarche]. Nous avons choisi le soutien.
Selon le chef de la Nation Songhees, Ron Sam, ce soutien de la ville est significatif. Je suis tellement heureux d’apporter cette lettre de soutien à notre rencontre [de négociation] du traité
, s’exclame-t-il.
Il dit ne pas encore savoir ce que la Nation fera des terres obtenues, mais il est certain qu’elles offriront des occasions de développement économique à la Nation.
Il espère que le processus arrivera à son terme d’ici trois ans.
Avec les informations de Kathryn Marlow