Un artéfact découvert sur l’île de Vancouver remis à la Première Nation K’ómoks

Une ancienne massue de guerre d'un peuple Salish de la côte a été découverte dans l’arrière-cour d’un résident de l'île de Vancouver.
Photo : Offerte par la Première Nation K’ómoks
Une ancienne massue de guerre d'un peuple Salish de la côte, découverte dans l’arrière-cour d’un résident de l'île de Vancouver, a été remise à la Première Nation K'ómoks, au grand plaisir de celle-ci.
Mark Lake, un résident de Gartley Point, près du village côtier Roston, sur l’île de Vancouver, a trouvé un artéfact autochtone sur sa propriété alors qu’il nettoyait après une tempête au printemps dernier.
Il a trouvé l'objet sous son érable, qui s'est révélé être une ancienne massue de guerre d'un peuple Salish. Des amis qui ont vu l’objet sur une photographie l’ont ensuite référé à la nation K'ómoks.
La cheffe de la nation K'ómoks, Nicole Rempel, a qualifié la découverte de cet artéfact de très enthousiasmante.
J’ai travaillé avec plusieurs personnes pour rapatrier des artéfacts pour notre nation depuis 2013 et je n’avais jamais vu une pièce telle que celle-ci, entièrement intacte
, affirme-t-elle.
La cheffe Rempel explique que la massue est très significative pour l’histoire et la culture de la nation et que c’est toujours enthousiasmant lorsque quelque chose peut être rapatrié.
« Ça nous aide à mieux comprendre comment nos ancêtres ont vécu et les outils qu’ils ont créés. Nous pouvons faire des analyses géotechniques ou géochimiques sur la massue pour déterminer de quoi elle est faite et d'où elle vient. »
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Contacter les communautés autochtones locales
La nation K'ómoks va travailler avec un archéologue pour en apprendre davantage sur l’artéfact.
Le Britanno-Colombien qui a découvert l'artéfact, Mark Lake, se dit très enthousiaste d’avoir redonné l’objet à la Première Nation et d’en apprendre davantage sur sa provenance et son histoire.
« Ils ont été très transparents avec ce qu’ils ont appris sur l’histoire de la massue et d'où elle pourrait venir, donc c’est très gratifiant et nous avons vraiment apprécié faire partie du processus. »
La cheffe Rempel remercie Mark Lake d’avoir redonné l’artéfact à sa communauté, car les personnes qui trouvent des objets ne font pas toujours de même, dit-elle.
J’encourage tous ceux qui trouvent des artéfacts ou des restes ancestraux à contacter les communautés autochtones locales, car ça nous permet d’ajouter à nos connaissances et de préciser qui nous sommes et qui nous étions.
Avec des informations de l’émission All Points West