Forward: Escape the Fold, le premier jeu vidéo du collectif québécois Indie Asylum

Le jeu «Forward: Escape the Fold» sera offert sur PC, Mac et Linux à la fin du mois de mars.
Photo : Two Tiny Dice
Indie Asylum, un regroupement d’entreprises montréalaises du jeu vidéo qui travaillent sous le même toit, lancera le 29 mars prochain son premier jeu vidéo.
Christophe Coyard, du studio indépendant Two Tiny Dice, a reçu une aide du collectif pour créer Forward: Escape the Fold, un jeu vidéo de rôle de type roguelike (qui mise sur l’exploration de donjon) qui se joue avec des cartes.
Un héros y parcourt un monde souterrain, en accumulant des objets pour accroître son pouvoir et l’aider à affronter des monstres. À chaque tour, le joueur ou la joueuse doit sélectionner l’une de une à trois cartes qui sont posées devant elle ou lui pour progresser dans le jeu, en accumulant des potions, des armures et autres objets, et en combattant des personnages ennemis.
Le jeu sera offert sur PC, Mac et Linux, à son lancement, sur Steam et sur la plateforme d’hébergement de jeux vidéo indépendants Itch.io (où une première version est déjà accessible (Nouvelle fenêtre)). Une version iOS devrait être déployée au courant de l’année. Le prix n’est pas indiqué pour l’instant.
Le collectif Indie Asylum apporte son soutien aux créatrices et créateurs de jeux vidéo indépendants comme Christophe Coyard en leur offrant des ressources au besoin, comme des spécialistes de la musique et des effets spéciaux, ou des vidéastes, selon le communiqué.
Le regroupement peut aussi donner un coup de main à l’étape de la mise en marché, avec de l’aide en marketing et relations publiques.
Notre but est de leur inculquer une culture entrepreneuriale
, indique Pascal Nataf, cofondateur d’Indie Asylum et président d’Affordance Studio, spécialisé en jeux narratifs et éducatifs.
Nous les incitons à aller au-delà de la démarche artistique et créative en se préparant à devenir chefs de la direction
, ajoute-t-il.
Une des missions premières d’Indie Asylum est de favoriser la mise en marché de jeux conçus au Québec par des studios indépendants, afin de conserver ici les retombées associées à la propriété intellectuelle.
Aujourd’hui, 87 % des emplois dans le jeu vidéo au Québec sont liés à des organisations dont le siège social se trouve à l’étranger. Nous désirons inverser la situation pour que les dollars générés par les talents d’ici restent ici
, affirme Pascal Nataf.