COVID-19 : le Dr Aubin confiant malgré l’assouplissement des mesures

Un retour à une « vie plus normale » est prévu à compter du 12 mars au Québec.
Photo : Reuters / Phil Noble
Malgré les assouplissements concernant les mesures sanitaires, le directeur de la santé publique au Saguenay-Lac-Saint-Jean ne s’attend pas à une recrudescence des cas de COVID-19 dans les prochains jours.
Le Dr Donald Aubin rappelle que les hospitalisations sont en nette diminution depuis une semaine. De plus, beaucoup moins de personnes sont infectées dans le milieu de la santé et dans les écoles, ce qu’il voit comme un signe encourageant. Dans à peu près tous les groupes d’âge, il y a des baisses
, a-t-il indiqué en entrevue à l’émission C’est jamais pareil.
Globalement, il conclut que la situation s’améliore dans la région même si les mesures se sont faites moins contraignantes dans les dernières semaines.
Même si le masque n’est plus obligatoire depuis lundi dans les écoles primaires et secondaires, il ne s’attend pas à de grands changements.
« Je pense que globalement on devrait bien tenir le coup. Je ne m’attends pas à une hausse importante. Je crois qu’on pourra bien l’absorber. »
Le haut taux de vaccination au Saguenay-Lac-Saint-Jean est l’un des facteurs pouvant expliquer cette situation selon lui. Il rappelle qu’environ 75 % de la population a reçu une troisième dose du vaccin contre la COVID-19, soit davantage que la moyenne québécoise.
De plus, une grande proportion de citoyens ont contracté le virus dans les derniers mois, ce qui leur procure une certaine immunité. Selon le directeur régional de la santé publique, entre 90 000 et 100 000 résidents de la région ont été infectés depuis le 5 décembre.
Ces observations lui font croire que le pire est bel et bien passé.
« Pour la vague Omicron, définitivement que le pire est derrière nous. Ça m’apparait assez clair. Il y a toujours le risque qu’il nous arrive un autre variant, mais il n’y a rien à l’horizon. »
Il rappelle que pour supplanter le variant Omicron, il faudra assurément un virus avec une capacité de propagation encore plus importante, ce qui n’est pas sur le point d’arriver.