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Bombardier coupe ses liens avec la Russie

Une femme descend d'un avion de type Global 6500.

De 5 % à 6 % des revenus annuels de Bombardier proviennent de clients russes ou issus de la CEI.

Photo : Reuters / David Becker

La Presse canadienne

Au tour de Bombardier de couper ses liens avec la Russie, dans la foulée de l'invasion de l'Ukraine.

Le fabricant de jet d'affaires a confirmé vendredi qu'il suspendait toutes ses activités avec ses clients russes, y compris toute forme d'assistance technique.

Nous continuerons de respecter les lois, réglementations et sanctions internationales au fur et à mesure de leur évolution, a ajouté l'entreprise montréalaise dans un communiqué.

L'entreprise se joint ainsi aux nombreuses sociétés canadiennes et internationales qui ont décidé de boycotter la Russie. Au Québec, par exemple, le fabricant de véhicules récréatifs BRP a annoncé jeudi qu'il suspendait ses activités avec le pays de Vladimir Poutine. Le pays représente 5 % de ses ventes totales.

À la fin février, le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, avait précisé qu'environ 5 % ou 6 % des revenus annuels de 6 milliards de dollars américains provenaient de clients en Russie ou dans la Communauté des États indépendants (CEI, composée d'anciennes républiques soviétiques), soit à peu près la même part que celle du Canada.

Au sujet de la situation en Ukraine, la société avait indiqué à plusieurs reprises qu'elle entendait respecter les sanctions canadiennes, sans prendre d'engagement, avant vendredi, quant aux activités qui seraient toujours permises.

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