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Trudeau pressé par l’opposition de lever les visas pour les Ukrainiens

Mélanie Joly discutant avec une femme en pleurs accompagnée de ses deux enfants.

Le reportage de Louis Blouin

Photo : Radio-Canada / Philippe Leblanc

Radio-Canada

La pression augmente sur le premier ministre Justin Trudeau pour faciliter l’arrivée au Canada d’Ukrainiens fuyant la guerre. Ottawa refuse toujours de lever l’exigence de visas, comme le demande l'opposition. Or, des Canadiens d'origine ukrainienne s'impatientent.

Nous voulons juste que nos proches soient avec nous, plaide Ievgen Taran, un résident de Winnipeg qui souhaite que sa mère, sa sœur et sa nièce viennent se réfugier temporairement au Canada.

Toutefois, les formalités et l’exigence d’un visa compliquent leurs plans. Pour venir au Canada, les membres de la famille de M. Taran doivent assembler beaucoup de documents, dit-il. Et à ce moment-ci, ce n'est pas possible du tout.

Comme des centaines de milliers d’autres Ukrainiens, les proches de M. Taran sont en déplacement et tentent de quitter le pays en catastrophe. Depuis le 24 février, environ un million de personnes sont déjà parties à l'étranger, selon l'ONU.

Guerre en Ukraine

Consulter le dossier complet

Un véhicule blindé est en feu, un corps gît dans la rue.

Près d'un demi-million d'entre eux ont échoué jusqu'ici en Pologne, où la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, était de passage mercredi.

On voit concrètement que cette guerre sale, cette guerre qui n’a aucun fondement, a des répercussions humaines, a-t-elle déclaré après avoir rencontré des Ukrainiens déplacés à la gare de Rzeszow, près de la frontière entre les deux pays.

Mme Joly, qui doit se réunir avec ses homologues de l'OTAN vendredi, a également discuté mercredi avec le vice-ministre des Affaires étrangères de la Pologne, Marcin Przydacz, ainsi qu'avec le maire de Rzeszow, Konrad Fiolek.

Elle en a profité pour les remercier pour les efforts déployés par la Pologne dans l'accueil des réfugiés et dans le soutien humanitaire.

Mélanie Joly en Pologne. Notre envoyé spécial Philippe Leblanc l'accompagne.

Pendant ce temps, à Ottawa, l’opposition augmente la pression sur le gouvernement Trudeau pour qu'il en fasse plus pour les réfugiés ukrainiens.

Pourquoi le premier ministre refuse-t-il de mettre en place un processus sans visa pour aider les Ukrainiens? a demandé le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, à la Chambre des communes.

Justin Trudeau n'a rien promis pour l'instant. Mais il a indiqué après la période des questions que son gouvernement allait faire des annonces très bientôt concernant la manière dont ce dernier pourra aider rapidement et en sécurité les Ukrainiens au Canada.

Une petite porte ouverte du gouvernement, qui risque de créer de grandes attentes dans les familles ukrainiennes.

Avec les informations de Louis Blouin, Christian Noël et Philippe Leblanc

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