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Fermeture des ports à la Russie : 4 navires en eaux canadiennes sous surveillance

Dans un courriel envoyé jeudi, le ministère des Transports confirme que ces navires ont été localisés au large de la côte atlantique.

Vue sur le port de Vancouver.

Le port de Vancouver est le plus important du Canada.

Photo : The Canadian Press / DARRYL DYCK

En riposte à l'invasion en Ukraine par la Russie, le Canada a annoncé l’interdiction des navires russes dans les ports et les eaux intérieures du Canada. Alors que la mesure devrait entrer en vigueur plus tard cette semaine, Transports Canada surveille quatre navires au large des côtes qui pourraient y être assujettis.

L’interdiction doit entrer en vigueur [...] au moyen de décrets pris en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales, précise un porte-parole de Transports Canada.

Selon Ottawa, cette interdiction d’entrer dans les eaux canadiennes s’appliquera à tous les navires détenus par des intérêts russes ou immatriculés en Russie, y compris les bateaux de pêche russes.

Toutefois, le ministère des Transports ne précise pas la fonction de ces quatre navires russes actuellement sous surveillance.

Dans un courriel envoyé jeudi, le ministère confirme que ces navires ont été localisés au large de la côte atlantique.

Une incidence limitée

L’incidence de cette interdiction serait toutefois limitée sur le transport maritime.

Au cours d’une année typique, environ 7500 navires commerciaux internationaux accostent au Canada. Les navires russes ne représentent qu’une petite part de ce total, explique le porte-parole de Transports Canada.

Le ministère reconnaît toutefois qu'il ne connaît pas le nombre exact de navires russes, car il n’a pas fait de suivi du pays d’appartenance des navires dans le passé.

Peu de perturbations

Le port de Vancouver ajoute que le nombre de navires russes faisant escale est minime.

Dans les années récentes, des navires battant pavillon russe ont fait escale au port, échangeant du pétrole brut, de l'huile de canola et des concentrés de cuivre, précise l'Administration portuaire Vancouver Fraser.

C’est une pression supplémentaire sur les chaînes d’approvisionnement, mais on peut imaginer qu’elle sera relativement peu perturbatrice, surtout sur la disponibilité des navires, affirme Emmanuel Guy, professeur de transports maritimes et de politiques publiques au Département des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Rimouski.

L’expert en transport maritime précise qu’il pourrait davantage y avoir des répercussions sur la disponibilité des équipages.

L’Ukraine et la Russie sont généralement reconnues comme étant de grands fournisseurs d’officiers et de matelots. La pandémie a déjà causé des conditions difficiles, alors avec la guerre en Ukraine, il risque d’y avoir encore plus de problèmes sur l’offre de matelots, ajoute M. Guy.

Avec des informations de Wildinette Paul

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