Anne Vinet-Roy réélue à la tête de l’AEFO

Mme Vinet-Roy est originaire de la région de la Capitale-Nationale. Elle a enseigné à Timmins pendant plus de deux décennies et a occupé différents rôles au sein de l’AEFO, dont le poste de première vice-présidente du syndicat de 2008 à 2012.

Dans les prochaines années, elle dit vouloir s'attaquer notamment à l'avenir de la langue française ainsi qu'aux ramifications de la pandémie.

On est conscient de ce que vous endurez, qu'il y a une fatigue collective, a-t-elle dit devant l'assemblée.

La dirigeante souhaite également porter son attention sur l’engagement des membres en prévision de la prochaine négociation collective et elle s'engage à les défendre.

Le contexte pandémique a fait en sorte que le gouvernement s'est donné certains pouvoirs et qu'il a utilisé ça pour que des employeurs fassent certaines choses qui normalement ne pourraient pas être faites. Il y a encore beaucoup de choses à faire pour essayer d'appuyer nos membres le plus possible, explique-t-elle, en entrevue à Radio-Canada.

Gabrielle Lemieux, membre de l’Unité 57 – Nord-Ouest publique, s’était également présentée au poste de présidente. Elle a finalement été réélue au poste de première vice-présidente du comité exécutif de l'association. Marc-Éric Audet a aussi été réélu au titre de deuxième vice-président.

Des prix décernés à des enseignants

L'assemblée annuelle s'est déroulée de manière virtuelle de samedi à dimanche midi. Samedi, des prix Mérite ont été présentés à deux enseignants qui se sont démarqués aux yeux de l'AEFO.

Christian Prémont, de l’École secondaire catholique Monseigneur-Bruyère à London, a reçu cette distinction pour son engagement syndical exceptionnel auprès des membres de l’AEFO dans les lieux de travail.

Il a aussi été élu au poste de conseiller du comité exécutif de l’Association.

En tant que représentant, il souhaite défendre ses collègues qui ont porté à bout de bras le système d'éducation public depuis deux ans.

Je pense sérieusement que c'est le temps qu'on cherche un peu à améliorer les conditions de travail des enseignants, dit-il.

Selon lui, le nombre d’élèves par classe est souvent trop élevé. Il aimerait aussi que le gouvernement et les milieux de travail se préoccupent davantage de la santé mentale des enseignants.

Danielle Gauthier, de l’École catholique Ste-Thérèse à Ramore, s'est pour sa part démarquée pour son engagement auprès de la jeunesse franco-ontarienne et sa contribution exceptionnelle au rayonnement de la langue française et de la culture francophone.