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Un jeune québécois sur trois pense décrocher

Les casiers dans un couloir d'établissement scolaire

33000 jeunes, dont 4000 en Mauricie, ont pris part à cette étude entre le 17 janvier et le 4 février.

Photo : Radio-Canada / Warren Kay

Radio-Canada

Alors que s’amorcent les journées de la persévérance scolaire, deux études démontrent que le contexte sanitaire a fortement fragilisé les jeunes de 12 à 25 ans et leur motivation à l'école.

Un jeune sur trois a songé à quitter les bancs d’école et un sur deux a une perception négative de l’avenir en raison de la pandémie, selon un sondage effectué en décembre pour le Réseau québécois pour la réussite scolaire.

Une autre étude effectuée par des chercheurs de l’Université de Sherbrooke révèle qu’un jeune sur quatre a eu des idées noires très récemment.

33 000 jeunes, dont 4000 en Mauricie, ont pris part à cette étude entre le 17 janvier et le 4 février.

Un peu d’espoir

S’il s’agit d’un constat alarmant, l’évolution de la situation sanitaire et le relâchement des mesures amènent cependant une note d’espoir, estime la docteure Mélissa Généreux qui a dirigé l’étude.

Mais je ne pense pas qu’on puisse crier victoire pour autant, du moins pas chez tous les jeunes, prévient-t-elle. Parce qu’on pense que certains vont avoir conservé des séquelles en termes de santé psychologique et on va devoir bien les accompagner pour qu’ils se rétablissent, ce qui peut prendre plusieurs mois chez certains.

La docteure Généreux insiste sur l’importance de l’école comme milieu de vie, c'est-à-dire comme endroit où on apprend, mais aussi où on a du plaisir, comme piste de solution.

D’ailleurs, elle précise que plusieurs jeunes voient la reprise du sport et des activités parascolaires comme un élément qui peut améliorer leur état mental.

Des constats sur le terrain

Un discours qui trouve écho chez les élèves de l’école secondaire Val-Mauricie à Shawinigan.

Quand on se parle entre amis, c’est sûr qu’on voit qu’on a hâte de revenir. C’est vraiment l’fun d’avoir une vie sociale malgré la pandémie et je pense que ça aide vraiment beaucoup, affirme pour sa part Augustine Barolet, une élève de secondaire deux.

Les élèves rencontrés constatent qu’il existe une détresse chez les jeunes.

On ne sait jamais quand ça va recommencer. J’ai l’impression aussi que ça crée une certaine incertitude envers les finissants. Quelle direction prendre plus tard étant donné que ça nous a fait vivre moins d’expérience la COVID, ça nous a empêché beaucoup d’opportunités…, se désole Vincent Caron, lui-même finissant.

Avec les informations d'Amélie Desmarais

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