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Trois mois dans une église : visite chez la famille Rodriguez-Flores

La famille Rodriguez-Flores assise dans l'église.

Manolo Rodriguez-Flores, Georgina Flores et Manuel Rodriguez vivent depuis trois mois dans l'église Plymouth-Trinity, à Sherbrooke, pour éviter la déportation.

Photo : Radio-Canada / Thomas Deshaies

Radio-Canada

La famille Rodriguez-Flores est réfugiée dans l’église Plymouth-Trinity de Sherbrooke depuis maintenant trois mois. Elle tente ainsi d’éviter une déportation vers le Mexique par le gouvernement fédéral. Elle a accepté, pour la première fois, d’accueillir Radio-Canada dans son milieu de vie. 

Voyez le reportage de Radio-Canada ici :

La famille Rodriguez-Flores assise dans l'église.

La famille Rodriguez-Flores a accueilli Radio-Canada dans leur quotidien. Voyez notre reportage ici.

Photo : Radio-Canada / Thomas Deshaies

Vivre dans l'incertitude

L’église n’était pas adaptée pour accueillir à long terme Manolo Rodriguez et ses parents Georgina Flores et Manuel Rodriguez. L'équipe du pasteur est toutefois parvenue à installer une nouvelle douche quand elle a constaté que la famille allait séjourner dans l’établissement religieux pendant plusieurs semaines.

Les membres de la famille passent le plus clair de leur temps dans une pièce située au sous-sol de l’église. L'isolement commence à peser lourdement sur leur moral.

Manolo ne peut notamment plus aller à l’École le Goéland, où il effectuait ses études. Ni lui ni ses parents ne peuvent travailler.

La famille a accepté de prendre la parole jeudi pour implorer les autorités de pouvoir reprendre leur vie au Canada.

Nous vivons dans l’incertitude, dans l’angoisse, dans la tristesse, de ne savoir pas combien de temps nous serons ici, souligne Georgina Flores. 

Retourner au Mexique, c’est la mort pour nous. 

Une citation de Georgina Flores

La menace d’une intervention des forces de l’ordre pèse sur les Rodriguez-Flores, mais selon la coordonnatrice Shanna Bernier, l’église revêt une importance symbolique qui décourage ce type d’intervention.

La tradition de sanctuaire est plus vieille que le Québec ou le Canada. Elle va continuer d’avoir un effet. Même si ce n’est pas dans nos lois, c’est dans nos traditions, explique-t-elle.

La famille s'inquiète de ne toujours pas avoir reçu de bonnes nouvelles du gouvernement. La solidarité de la communauté sherbrookoise a cependant l’effet d’un baume, souligne-t-elle.

Elle espère que cette solidarité permettra de faire pencher la balance en sa faveur.

Je supplie le gouvernement du Canada et les ministres du Canada de nous donner une seconde opportunité de rester et de vivre à Sherbrooke, demande Mme Flores.

Contacté par Radio-Canada, le gouvernement du Québec s’est dit impuissant, mais sensible à la situation de la famille. Le palier fédéral n’avait pas de nouvelles informations à partager sur le dossier des Rodriguez-Flores au moment d’écrire ces lignes. 

Avec les informations de Thomas Deshaies 

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