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Reprise des activités artistiques : une injustice réparée, selon le milieu

Des pieds pointés au sol.

Les adultes pourront reprendre des cours de danse classique à partir du 14 février au Québec.

Photo : Michael Wilson/CBC

Radio-Canada

Le premier ministre François Legault a annoncé mardi la reprise des loisirs culturels et artistiques pour l’ensemble de la population au Québec à partir du 14 février. Un déconfinement qui satisfait le milieu des activités socioculturelles, qui se sentait oublié. 

Le 25 janvier, François Legault annonçait la reprise du sport parascolaire, laissant fermées des activités comme les cours de danse pour adultes, mais aussi la pratique artistique chez les jeunes comme chez les adultes.

Une différence de traitement que le milieu considérait comme une injustice. Il faut redonner ses lettres de noblesse aux loisirs au sens large, explique Maxime Burgoyne-Chartrand, directeur général du Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ). Bien sûr que le sport a ses vertus, mais il n'y a pas que des sportifs, il y a aussi des centaines de milliers de personnes de tous les âges qui pratiquent une forme de loisirs au Québec.

Ce mécontentement a été entendu puisque l’ensemble de la population québécoise va être à nouveau autorisé à suivre des cours de danse ou encore à répéter des pièces de théâtre. 

On est heureux de savoir que les adultes vont enfin pouvoir revenir dans les cours, indique Véronique Clément, directrice générale du Réseau d'enseignement de la danse. C’est un soulagement, ça enlève de la pression.

Des étudiants étaient prêts à faire leur pratique de théâtre en jogging au besoin, alors on va pouvoir les rassurer, se réjouit Maxime Burgoyne-Chartrand. 

Souligner l’importance de l’art

Ce dernier se félicite aussi d’avoir entendu François Legault nommer les activités culturelles et artistiques lors de sa conférence de presse. 

On revendiquait aussi que les activités artistiques et culturelles soient présentes dans le discours public pour que nos jeunes s’y intéressent.

Pour le moment, les assouplissements annoncés ne concernent que les entraînements et les pratiques, et pas encore les compétitions et les tournois. 

Il faut y aller étape par étape et on n'a aucun problème avec ça, c'est déjà un pas dans la bonne direction. Ce qu’on demandait, c’est une équité et on l'a obtenue, dit-il.

Un défi de recrutement

Des questions restent encore en suspens comme celle du port du masque par les personnes pratiquant de la danse sociale. On attend des réponses pour que les écoles puissent reprendre, explique Véronique Clément. 

Si les écoles de danse sont satisfaites de pouvoir rouvrir leurs portes à l’ensemble de la population, elles se retrouvent confrontées à un problème de recrutement de personnel. Il y avait déjà une pénurie de main-d’œuvre qualifiée avant la pandémie, mais cette dernière l’a accentuée, ajoute-t-elle. Énormément de professeurs ont quitté le domaine. Certaines écoles sont fermées depuis près de deux ans.

Avec les informations de Catherine Richer

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