Des patates de l’Î.-P.-É. pourraient être envoyées à Porto Rico d’ici 2 semaines
Ottawa a bon espoir que les États-Unis lèveront bientôt l'interdiction en vigueur depuis plus de deux mois.

La ministre de l'Agriculture Marie-Claude Bibeau et le député insulaire Lawrence MacAulay se sont rendus à Washington jeudi pour tenter de dénouer l'impasse qui paralyse l'industrie de la pomme de terre de l'île.
Photo : CBC
La ministre fédérale de l’Agriculture se dit optimiste quant au fait que des pommes de terre de l'Île-du-Prince-Édouard pourront être exportées vers Porto Rico d'ici deux semaines. Les exportations vers le reste des États-Unis devraient suivre peu de temps après.
Il s’agit d’un développement important dans la crise qui paralyse l’industrie de la pomme de terre dans cette province.
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La ministre Marie-Claude Bibeau et le député Lawrence MacAulay, qui représente l'île au sein du cabinet fédéral, étaient à Washington jeudi pour rencontrer le secrétaire américain à l'Agriculture.
Marie-Claude Bibeau a déclaré que le secrétaire Tom Vilsack a donné des instructions claires à son ministère pour analyser la sécurité des stocks de pommes de terre de l'Île-du-Prince-Édouard de manière accélérée
.
J'espère que nous pourrons voir le marché de Porto Rico rouvrir d'ici une, peut-être deux semaines. Il a également donné des instructions pour le faire le plus rapidement possible pour le continent
, a indiqué la ministre.
Une première lueur de bonnes nouvelles
Le premier ministre de l’Île-du-Prince-Édouard, Dennis King, a applaudi la nouvelle, jeudi soir.
Il semble y avoir des nouvelles encourageantes au sud de la frontière
, a-t-il tweeté. Je tiens à remercier la ministre Bibeau et le député MacAulay d'être allés à Washington pour défendre la salubrité et la qualité de nos pommes de terre et l'importance du commerce entre nos deux pays.
Depuis novembre, une interdiction empêche l'Île-du-Prince-Édouard d'exporter ses pommes de terre aux États-Unis. Cette décision a été prise après la découverte de la gale verruqueuse de la pomme de terre dans deux champs de la province.
Il reste encore beaucoup à comprendre et à faire, mais c'est la première lueur de bonnes nouvelles pour notre industrie en huit semaines. Nous devons envoyer nos pommes de terre au sud de la frontière dès que possible, et nous ne pouvons pas arrêter de travailler jusqu'à ce que la frontière soit entièrement rouverte
, a ajouté le premier ministre.
Le marché américain représente environ 120 millions de dollars par année à l'Île-du-Prince-Édouard.