Halifax pense faire payer les promoteur qui utilisent les lieux publics

Des travailleurs s'affairent sur la rue Spring Garden à Halifax lors d'un projet de réfection du centre-ville.
Photo : Radio-Canada / Jonathan Villeneuve
Une conseillère d'Halifax demande un rapport lors de la réunion du conseil municipal de mardi pour déterminer si les promoteurs devraient payer pour utiliser les trottoirs et les routes lors de projets de construction sur des propriétés privées. Kathryn Morse explique que d'autres villes canadiennes le font.
À son avis, cette pratique entraîne moins de tracas pour les conducteurs et les piétons.
Les promoteurs privés se rendent compte que de nombreux bâtiments peuvent être entièrement construits sur une propriété privée et que l'équipement et les échafaudages n'ont pas besoin d'être placés dans la rue et sur le trottoir.
« S'ils sont obligés d'utiliser la rue ou le trottoir, ils l'utilisent moins longtemps parce qu'ils doivent payer. »
Kathryn Morse est conseillère de Halifax-Bassin Bedford Ouest, et ce sont ses électeurs qui ont soulevé la possibilité de paiement à cause d’un gros projet dans le quartier. Un projet de construction qui a mené à l'installation de barrières en ciment sur la rue Dutch Village.
Ça a provoqué un véritable goulot d'étranglement à un carrefour déjà très fréquenté
, explique la conseillère. Elle ajoute que l’essor des projets de construction dans la ville rend les fermetures plus visibles.
Nous sommes une petite ville plus ancienne et, dans certains cas, il n'y a tout simplement pas de place pour construire sur le lot.
D’après les données du site Internet, il y a 44 fermetures de routes et de trottoirs dans la municipalité régionale, dont plus de la moitié sur la péninsule d'Halifax.
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Avec les informations de Jack Julian de CBC