Le ski hors-piste en vogue à Gallix

Le ski hors piste est en vogue à la Station Gallix de Sept-Îles (archives).
Photo : Joanie Jacques
La Station de ski Gallix, à Sept-Îles, dénote une hausse des ventes des passes saisonnières pour son offre de ski hors-piste. C'est du jamais vu pour les responsables de la montagne.
Cet hiver, la station n'a eu d'autres choix que de miser sur le secteur de ski hors-piste, les glissades et les sentiers de raquettes en raison de l'affaissement de son unique remonte-pente à l'automne.
Devant l'impossibilité de dévaler les pentes sans devoir les monter à pied d'abord, plusieurs adeptes de ski alpin de Sept-Îles se sont convertis au hors-piste.
Le directeur de la Station Gallix, Loïs Babin, soutient que cette activité n'a jamais été aussi populaire à Sept-Îles que maintenant.
Trois fois plus de billets que l'an dernier ont d'ailleurs été vendus.
« Je pense qu'étant donné qu'il n'y a pas beaucoup de monde, il y a plus de gens qui sont enclins à venir essayer ça. »
Les responsables de la montagne affirment avoir mis les bouchées doubles durant les derniers mois pour attirer les adeptes de ce sport de glisse.
Habituellement, les gens vont plus vers les passes de saison ou les billets journaliers, mais cette année, ils voulaient vraiment en profiter puisqu'on a mis l'accent là-dessus
, mentionne la directrice marketing de la Station, Shanna Maltais.
« Cette année, on a vendu plus d'une trentaine de passes seulement pour les raquettes et le hors-piste, ce qui est une augmentation considérable : on en vend normalement une dizaine. »
Des skieuses, rencontrées sur les pistes, se réjouissent que presque l'entièreté de la montagne soit dorénavant accessible.
En temps normal, elles ne peuvent utiliser qu'une mince partie des sentiers.
Ça nous permet d'avoir accès à plusieurs pistes, c'est vraiment génial. On ne se pile pas sur les pieds du tout, on est plus près du stationnement, du chalet aussi, si on a envie d'aller aux toilettes, on peut y aller parce que c'est tout proche. Je peux même amener mon chien Mishka!
, lance Joanie Jacques.
« Cette année, ça me permet de plus pratiquer sur un plus gros terrain de jeu. »
Même si le stationnement se remplit de voitures qui transportent des skis avec des peaux de phoque cet hiver, il y a encore de la place pour les curieux.
Avec les informations de Lambert Gagné-Coulombe