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Une pétition pour inclure les techniques de travail social dans un programme de bourses

Le Cégep de Jonquière se dresse sous un ciel gris.

Le Cégep de Jonquière offre le programme de techniques de travail social.

Photo : Radio-Canada / Arianne Béland

Une pétition, marrainée par la députée solidaire de Sherbrooke, Christine Labrie, demande à la ministre de l'Enseignement supérieur, Danielle McCann, d'inclure les étudiants en techniques de travail social dans le nouveau programme de bourses Perspective Québec.

L'initiative est soutenue par plusieurs enseignants, dont Jonathan Bouchard, du Cégep de Jonquière.

Les bourses visent principalement à contrer la pénurie de main-d'œuvre en permettant à des élèves du milieu collégial et universitaire de recevoir des montants pouvant atteindre jusqu’à 9000 $.

Or, les étudiants en techniques de travail social n’y ont pas accès.

Ce qui nous a fait bondir de notre chaise, c'est de voir qu'au niveau de la santé et des services sociaux, aucun programme collégial en relation d'aide n'a été ajouté. Pour avoir accès à de la relation d'aide au niveau de la bourse, c'est du côté du baccalauréat en travail social, de la maîtrise, donc du côté universitaire , déplore Jonathan Bouchard.

Il précise que 14 cégeps offrent le programme au Québec et que 540 étudiants ont été diplômés en 2020.

Jonathan Bouchard.

Jonathan Bouchard est enseignant au département de techniques de travail social du Cégep de Jonquière.

Photo : Radio-Canada

C'est quand même majeur au niveau du Québec, donc d'exclure les techniques en travail social, pour nous, c'est un non-sens , pointe-t-il.

M. Bouchard soutient que les techniciens sont partout dans le milieu de la santé et que leur importance est capitale autant dans le système public que dans les milieux communautaires.

Il affirme que le domaine est touché par la pénurie de main-d'œuvre comme tous les autres ciblés par Québec pour recevoir les bourses.

Il ne se passe pas une journée sans que le secteur public et communautaire nous contacte au département de travail social pour savoir si on a des finissants qui sont prêts à travailler , mentionne-t-il.

Il croit qu’exclure le programme pourrait aggraver la pénurie de main-d'œuvre parce qu’un jeune qui hésite pour son choix de carrière pourrait opter pour une technique qui lui rapporterait de l’argent plutôt que le contraire.

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