Norme sur le nickel : la pression s’accroît sur Bruno Marchand

Bruno Marchand, maire de Québec
Photo : Radio-Canada
Des citoyens et des élus pressent le maire de Québec de prendre position en ce qui a trait à la nouvelle norme sur les émissions de nickel dans l’air alors que la fin des consultations approche.
Le comité exécutif de la Ville de Québec se penchera sur cette norme le 7 février, alors que la date limite pour déposer un mémoire auprès du gouvernement du Québec est le 20 février.
Il n'y a pas de raison de retarder le positionnement de la Ville de Québec, c'est maintenant qu'on doit agir. L’aveuglement volontaire et le manque de leadership de Bruno Marchand dans le dossier du nickel sont déplorables
, lance Jackie Smith, cheffe de Transition Québec et conseillère municipale de Limoilou.
Le chef de l’opposition, Claude Villeneuve, demande également au maire de Québec de se prononcer rapidement sur cette question.
Des citoyens pressent le maire
Les représentants de la Table citoyenne Littoral Est disent eux aussi être déçus
quant au report des discussions sur la proposition de Jackie Smith et de Claude Villeneuve.
On pense que si ça se fait le 7 février, la Ville de Québec aura moins de temps pour se préparer et soumettre un rapport qui est consistant
, explique Marie-Hélène Deshaies, de la table citoyenne.
« Le temps presse pour soumettre des mémoires sur le projet de règlement. »
Mme Deshaies estime que le dossier du nickel dans l’air est un sujet préoccupant depuis une dizaine d’années dans le secteur de Limoilou. Elle soutient aussi que des données démontrent la grande quantité de nickel dans l’air du quartier.
Ce n’est pas le temps de se poser des questions sur le rehaussement, c’est le temps d’agir pour la santé. Donc on va continuer à le rappeler au maire
, promet la militante.
Mme Deshaies invite ses concitoyens à communiquer avec le maire au sujet de la qualité de l’air dans la ville.