Masque chirurgical, N95, KN95 ou couvre-visage, comment s’y retrouver?

Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), le masque chirurgical non noué et le masque en tissu bloquent chacun moins de 45 % des aérosols dispersés par une toux. Lorsqu'on combine deux masques, 92,5 % des aérosols sont bloqués.
Photo : Associated Press / Rogelio V. Solis
On ne sortirait pas sans son masque comme on ne sort pas sans ses chaussures. Cet « accessoire » est devenu plus qu’indispensable au cours des deux dernières années. Mais entre les couvre-visages, les masques chirurgicaux et les respirateurs, il peut être difficile de s’y retrouver.
Les différents types de masques
Couvre-visages
Le couvre-visage est un type de masque en tissu qui peut être de fabrication artisanale ou industrielle.
Il doit être fait d’un minimum de deux couches de coton tissé serré et si possible d’une couche intermédiaire qui améliore la perméabilité du masque. Ce tissu filtrant peut être fait de polypropylène non tissé comme l’indique le site Internet du gouvernement canadien (Nouvelle fenêtre).
Une fenêtre transparente peut y être ajoutée pour communiquer avec les personnes ayant des problèmes d’audition qui lisent sur les lèvres.
Ces masques réutilisables doivent être lavés après chaque utilisation. Il est conseillé de les mettre dans la laveuse sans les mélanger avec le reste de vos vêtements, pendant 30 minutes sur un cycle à 60 °C.
Ce type de masque n’étant pas réglementé, il est moins sûr. Certains modèles peuvent aisément laisser de l’air s’échapper sur les contours.
Le site Internet du gouvernement du Québec fournit les instructions nécessaires si vous souhaitez vous lancer dans la fabrication de votre propre couvre-visage (Nouvelle fenêtre).
Masques chirurgicaux
Le masque chirurgical est un masque jetable de qualité médicale.
Le couvre-visage bleu protège contre la projection de gouttelettes et de grosses particules dans l’air.
Ce type de masque n'empêche pas les fuites d’air sur les bords.
Généralement à usage unique et jetable, mais peuvent être réutilisés jusqu’à ce qu’ils soient visiblement sales, humides ou endommagés
, précise le site du gouvernement fédéral.
Vérifiez la présence de la mention ASTM F2100 ou EN 14683 sur la boîte, qui confirme le respect des normes internationales.
N95, KN95, FFP2, etc.
Cette catégorie de masques est aussi appelée les respirateurs.
Ce sont des masques pensés pour filtrer les particules dangereuses en suspension dans l’air.
Ils sont conçus pour épouser parfaitement la forme du visage et ne présenter aucune fuite d’air.
Ces masques sont principalement utilisés dans le milieu hospitalier, mais ils représentent la meilleure protection contre la transmission du virus en suspension dans l’air.
Ils ne sont généralement pas disponibles en taille enfant et n’existent pas avec des fenêtres transparentes.
Sur ces trois types de masques, il est préférable de privilégier les respirateurs, plus efficaces pour filtrer les particules, ou à défaut, les masques chirurgicaux.
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Comment les porter
Il est important de toujours manipuler son masque en utilisant les élastiques. Ne touchez pas la partie qui vient couvrir votre visage, des particules pourraient s’y trouver. Également, lavez-vous toujours les mains après l’avoir touché.
Portez toujours un masque propre, sec et non endommagé qui couvre entièrement votre nez, votre bouche et votre menton.
Ajustez correctement votre masque pour vous assurer qu’il n’y ait pas de fuite d’air. Resserrez les élastiques et pincez la barrette flexible qui se trouve sur le nez.
Vous pouvez superposer plusieurs masques pour augmenter le niveau de protection ou pour assurer qu’ils épousent bien votre visage.
Rangez toujours votre masque dans un sac en papier ou en tissu propre si vous prévoyez de le porter à nouveau ou avant de le mettre à laver.
N’utilisez surtout pas de foulard, de bandana, de cache-cou ou de visière en lieu et place d’un masque.