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2022 : que souhaitent les organismes culturels francophones de la C.-B.?

Le chanteur Jean-Louis Cormier sur une scène avec des musiciens.

Jean-Louis Cormier en prestation au Coup de cœur francophone 2021

Photo : GAETAN NERINCX

L’année 2021 a été riche en bouleversements pour les divers organismes culturels de la province. Entre annulations de spectacles, virages vers le virtuel et retour en salle – à capacité réduite à 50 % depuis décembre –, ces organismes ont dû sans cesse s’adapter et se réinventer.

Quels sont leurs souhaits et leurs attentes pour 2022?

Centre culturel francophone de Vancouver

Comme on l'a fait pour 2020 et 2021, on veut maintenir notre programmation et nos activités avec, en place, des protocoles appropriés, dit Pierre Rivard, directeur général et artistique du Centre culturel francophone de Vancouver.

Une personne tend un livre à une autre, en portant des gants, séparés par une vitre en plexiglass.

Le Centre culturel francophone de Vancouver a opté pour des mesures de sécurité sanitaire renforcées en temps de pandémie.

Photo : Radio-Canada / Jacques Dufresne

Comme pour les deux années précédentes, Pierre Rivard doit faire preuve de souplesse et d’ouverture pour créer sa programmation.

« Depuis le début de la pandémie, on a toujours quatre plans en même temps jusqu'au moment où on sait de manière claire lequel va fonctionner. »

— Une citation de  Pierre Rivard, directeur général et artistique du Centre culturel francophone de Vancouver

Il cite en exemple le Festival d’été 2022, pour lequel des projets viennent de tomber à l'eau.

Le calendrier des artistes venant de l'extérieur de la province vient d'être complètement remis en question, affirme-t-il. Il va falloir reparler à tout le monde, faire des changements de programmation.

Ces deux dernières années, riches en revirements, ont enseigné beaucoup de choses au gestionnaire d’expérience qu’est Pierre Rivard.

On a appris qu’on peut être extrêmement résilient et innovateur et qu’on est capable d'aller de l'avant malgré l'adversité.

Festival du Bois

Du côté de la Société francophone de Maillardville, on souhaite un retour au traditionnel parc Mackin avec artistes et public, pour le Festival du Bois, présenté en ligne en 2021.

On a même repoussé la date du festival au début avril dans l'espoir d'être dans une bonne position, précise Johanne Dumas, directrice générale et artistique du Festival du Bois, lequel se tenait traditionnellement en mars.

Johanne Dumas, directrice générale et artistique de la Société francophone de Maillardville.

Johanne Dumas, directrice générale et artistique de la Société francophone de Maillardville et du Festival du Bois.

Photo : Radio-Canada

Malgré l'inquiétude, elle garde espoir, puisque le festival en ligne a connu un énorme succès l’an dernier.

Vu que ça s'est bien passé de manière virtuelle l'an passé, on se dit : au pis aller, on retournera à cette formule-là!, lance-t-elle.

Les artistes restent la motivation première de Johanne Dumas en ces temps difficiles.

Moi, c'est à eux que je pense dans tout ça, car ils doivent continuer à payer leur loyer même quand ils ne travaillent pas, confie-t-elle.

« Il faut vraiment qu'on pousse autant que possible pour que les artistes puissent pas juste survivre, mais vivre en temps de pandémie. »

— Une citation de  Johanne Dumas, directrice générale et artistique du Festival du Bois

La pandémie a également forcé Johanne Dumas et son organisme à se réinventer, ce qu’elle apprécie, étant active dans la Société francophone de Maillardville depuis 26 ans.

On a découvert de nouveaux outils. On sait que la roue va continuer de tourner, même si on ne peut pas faire les choses en présentiel, conclut-elle.

Théâtre la Seizième

Alain Grégoire, directeur artistique et général intérimaire du Théâtre la Seizième, souhaite que le théâtre soit un facteur de retrouvailles en 2022.

On l’a vu avec le spectacle Nombre [présenté en novembre dernier]. On sentait une joie de revenir au théâtre. C'est ce que je nous souhaite, raconte-t-il, visiblement heureux du travail accompli au cours de cette année éprouvante.

Une femme portant un masque se tient seule sur une scène.

La pièce « Nombre » a été présentée devant public en novembre dernier.

Photo : Gaëtan Nerincx

Toutes les pièces que j'ai programmées sont limitées à 50 % de la jauge. Ce n'était pas la directive sanitaire du moment, mais j'ai joué avec prudence. Et je suis content d'avoir pris cette décision car, pour l'instant, ça s'annonce bien, explique-t-il.

L’année 2022 marque aussi le retour d’Esther Duquette à la tête de la troupe, après un congé de maternité d'un an.

J'espère qu'Esther va pouvoir reprendre ce qu'elle souhaitait faire avant la pandémie, dit Alain Grégoire. Comme accueillir des spectacles de l'étranger, présenter des spectacles d'envergure, avec des distributions imposantes. C'est le genre de choses que je n'ai pas pu faire par mesure de prudence.

Alain Grégoire sur une scène.

Alain Grégoire, directeur artistique et général intérimaire du Théâtre La Seizième

Photo : Marie France Coallier - Le Devoir

Alain Grégoire, qui quittera son poste intérimaire en février, rappelle qu’il ne faut pas perdre espoir.

Il faut essayer de voir la lumière même si elle est vacillante, conclut-il.

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