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Le N.-B. réduit à 5 jours la période d’isolement des personnes vaccinées

Une femme seule sur un lit, devant une fenêtre.

Une fois la période d’isolement terminée, les Néo-Brunswickois peuvent sortir en portant un masque en tout temps et en évitant tout rassemblement et tout milieu vulnérable pendant cinq jours de plus.

Photo : iStock

Radio-Canada

De nouvelles mesures concernant la période d’isolement à la suite d’un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 entrent en vigueur au Nouveau-Brunswick mardi à 23 h 59. La période d’isolement avant le retour au travail est réduite à cinq jours pour les personnes vaccinées et à dix jours pour les personnes non vaccinées.

Bien que la réduction de la période d’isolement augmente le risque de propagation, la médecin hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick, Jennifer Russell, explique qu’il s’agit d’une politique visant à éviter une pénurie de main-d’œuvre dans les services essentiels de la province.

On sait qu’il y a encore un risque, mais c’est [l'équilibre] entre minimiser le risque d’une personne qui n’est pas capable de travailler et les impacts sur les infrastructures essentielles et les systèmes de santé et le risque de propager la COVID-19.

Une citation de Dre Jennifer Russell, médecin hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick

On essaye de faire notre plus que possible, à ce moment-ci, pour donner la chance à tous ces systèmes et infrastructures de continuer à [appuyer] la population du Nouveau-Brunswick, ajoute-t-elle.

Lundi, plus de 500 travailleurs de la santé de la province étaient en isolement.

La COVID-19 en Atlantique

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Une représentation du coronavirus.

« Vivre avec le virus »

Selon un professeur de virologie et d'immunologie à l'Université Memorial, Rod Russell, cette nouvelle mesure d'isolement réduite annonce une nouvelle approche acceptant qu'on doit « vivre avec le virus » qui pourrait devenir endémique.

Alors que le risque d'être infecté est à son maximum, M. Russell affirme que la réduction de la période d'isolement a aussi été adoptée par l'Ontario, les provinces de l'Ouest canadien et les États-Unis, et qu'elle est devenue nécessaire pour préserver le système de santé et l'économie.

Selon une professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, Marie-Pascale Pomey, il est un petit peu rapide de dire qu’une personne atteinte de la COVID-19 n’est systématiquement plus contagieuse après cinq jours.

Je pense qu’on a quand même des outils maintenant pour savoir si la personne est contagieuse, c’est-à-dire d’avoir des tests antigéniques rapides, souligne-t-elle toutefois.

L’un des éléments que l’on a pour pouvoir s’assurer du risque de transmission, c’est d’utiliser les tests rapides.

Une citation de Marie-Pascale Pomey, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal

Moi, j’aurais tendance en tous les cas à favoriser le fait que le retour au travail se fait à une condition, que les personnes réalisent un autotest rapide pour s’assurer que, effectivement, ils ne sont pas positifs, recommande Marie-Pascale Pomey.

L'arrivée d'Omicron

Le variant Omicron du virus responsable de la COVID-19 a été détecté pour la première fois au Nouveau-Brunswick le 13 décembre dernier. À cette date, la province comptait 1048 cas actifs de COVID-19. Lundi, les autorités sanitaires en recensaient 5442.

Nous savions que cela arriverait, a d'ailleurs indiqué la ministre de la Santé, Dorothy Shephard, lundi, alors que le dépistage de 2548 nouveaux cas en trois jours était annoncé.

Marie-Pascale Pomey explique qu’en matière de contagion, il est clair qu'Omicron bat tous les records de tous les variants du virus de la COVID-19 observés depuis le début de la pandémie.

Marie-Pascale Pomey interviewée par vidéoconférence.

Marie-Pascale Pomey, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.

Photo : Radio-Canada

Elle ajoute que les données recueillies jusqu’à maintenant à l'échelle internationale ont toutefois tendance à montrer que l’impact d'Omicron sur la santé des personnes est moins important que celui du variant Delta.

Mais […] on n’a pas toutes les données complètement à jour, dit-elle. [Et] elles ne vont pas toutes dans le même sens. Donc il faut quand même rester un peu vigilant.

Marie-Pascale Pomey avance que plusieurs virologues souhaitent voir en Omicron une planche de salut sur la manière dont la COVID-19 évoluera, afin de pouvoir progressivement reprendre une vie normale.

Mais pour l’instant, c’est excessivement difficile de pouvoir trancher sur la question, conclut-elle toutefois.

Avec des renseignements du Téléjournal Acadie et de CBC

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