Football : Jaxxon Brashear veut tracer son propre chemin
Après un stage collégial effectué à Limoilou, Jaxxon Brashear voulait vivre une «expérience différente» à l'extérieur du Québec (archives).
Photo : Christophe Renaud
Quand ton père a joué plus de 1000 matchs dans la Ligue nationale de hockey (LNH), ton nom de famille est intrinsèquement associé à ce sport. Or Jaxxon Brashear a voulu s’en détacher : c’est plutôt sur un terrain de football qu’il veut s’illustrer. Dès l’automne prochain, c’est dans l’uniforme des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa qu’il s'épanouira.
Celui qui évoluera au poste de maraudeur dit avoir eu un coup de cœur
aussitôt qu’il a visité le campus ottavien. Il a rapidement su que c’était à cet endroit qu’il voulait s’établir pour son stage universitaire.
Je me sentais chez moi. Je sais que je vais me plaire sur le campus, mais aussi dans la ville. Leurs entraîneurs peuvent m’aider à atteindre le prochain niveau
, a expliqué celui qui avait également visité les installations des universités de Sherbrooke, Concordia et Bishop's.
Le fils de l’ancien bagarreur de la LNHDonald Brashear était animé par le désir de quitter la ville de Québec après un parcours collégial bien rempli au sein des Titans du Cégep Limoilou. Au fil de ces années, il a contribué à l’ascension des Titans comme un club dominant sur le circuit québécois, atteignant la finale du Bol d’or à l’automne 2021.
Au sein des Gee-Gees, il veut reproduire la même chose. Je vois les Gee-Gees comme les Titans : une équipe qui se rebâtit. Je les vois remporter des championnats dans les prochaines années
, explique-t-il.
Traditionnellement, une recrue fait sa place au football universitaire d’abord et avant tout au sein des unités spéciales avant de décrocher un poste de partant. Néanmoins, il y a chaque année des diamants bruts qui se taillent un poste dans la formation partante dès leur première saison.
Jaxxon Brashear estime qu’il a tous les outils et de bonnes chances
de figurer dans le schéma défensif de l’entraîneur-chef, Marcel Bellefeuille. Partant ou pas, je veux toujours contribuer aux unités spéciales. C’est une phase de jeu aussi importante que les autres
, dit-il.
Le fils de son père
Jaxxon Brashear partage bien plus que des liens de sang avec son père, Donald. Certes, la ressemblance physique est frappante, mais les deux hommes font aussi preuve de la même ardeur au travail et de la même détermination, deux atouts nécessaires dans la réussite de la carrière d’un athlète.
Enfant, le fils a voulu marcher dans les pas du père. Il a enfilé les patins pendant quelques années, jusqu’au moment où son nom de famille est devenu trop lourd à porter.
J’aime la critique, je m’en nourris, mais c’était devenu trop intense à la maison
, se rappelle-t-il. Mon père me mettait beaucoup de pression. Le football, il connaît moins ça, alors il est simplement un partisan qui encourage son fils dans les gradins.
Il profite toutefois des connaissances de son père en ce qui a trait à l’entraînement et à la préparation mentale d’un athlète de haut niveau. Quand je me pose des questions sur ça, je me tourne vers lui. Il a la bonne mentalité [pour réussir] dans le sport
, conclut-il.