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Les États-Unis autorisent la pilule de Pfizer contre la COVID-19

Dans un laboratoire, un chercheur tient une pilule dans une pince.

Le Paxlovid a été autorisé mercredi par l'Agence américaine des médicaments.

Photo : Associated Press / Pfizer

Agence France-Presse
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Après l'agence européenne des médicaments il y a une semaine, c'est au tour de l'Agence américaine des médicaments (FDA) d'autoriser d'urgence, mercredi, la pilule contre la COVID-19 du laboratoire Pfizer.

Cette autorisation fournit un nouvel outil pour combattre la COVID-19 à un moment crucial de la pandémie, où de nouveaux variants font leur apparition, s'est félicitée une responsable de la FDA, Patrizia Cavazzoni, citée dans un communiqué.

Ce médicament antiviral pourra être administré aux patients à haut risque âgés de 12 ans et plus, précise la FDA qui, contrairement à son habitude, n'a pas réuni de comité d'experts indépendants pour examiner les données fournies avant l'autorisation.

Le traitement de Pfizer, commercialisé sous le nom de Paxlovid, consiste en une combinaison de deux pilules prises deux fois par jour pendant cinq jours dès le diagnostic ou au cours des cinq jours qui suivent l'apparition des symptômes, indique la FDA.

La pilule du laboratoire américain, dont le vaccin contre la COVID-19 est aussi autorisé aux États-Unis, permet de réduire de 88 % le nombre d'hospitalisations et de décès chez les personnes à risque lorsqu'elle est prise dans les cinq premiers jours après l'apparition des symptômes, selon des essais cliniques de la pharmaceutique qui ont porté sur plus de 2200 personnes.

Aucun décès n'a été enregistré lors de ces essais parmi les patients qui avaient reçu le traitement. Les participants étaient non vaccinés et présentaient un haut risque de développer un cas grave de COVID-19.

Pfizer a également annoncé que son traitement antiviral devrait rester efficace contre Omicron. Ce nouveau variant, hautement transmissible, a entraîné une hausse du nombre de cas aux États-Unis, de même que dans de nombreux autres pays à travers le monde.

Et au Canada?

Interrogé mercredi au sujet du moment où les Canadiens pourront avoir accès à ce traitement, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a indiqué que Santé Canada est en train de travailler extrêmement fort pour faire l’évaluation nécessaire afin de pouvoir approuver les choses le plus rapidement possible.

Quant à son ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, il a rappelé que même si le médicament n’est pas encore approuvé, Ottawa a déjà conclu un contrat d’approvisionnement avec Pfizer pour l'achat de un million de traitements. Un contrat a également été signé avec la pharmaceutique Merck pour 500 000 traitements du médicament Molnupiravir.

Ce traitement novateur [...] va changer la façon dont on soigne la COVID-19 et, je l'espère, aider à réduire l'énorme pression exercée sur nos systèmes de soins de santé et hospitaliers, s'est réjoui Albert Bourla, PDG de Pfizer, dans un communiqué.

Le Paxlovid complète l'arsenal disponible contre la COVID-19 mais ne remplace pas les vaccins, qui restent le premier axe de défense contre cette pandémie, a souligné la FDA.

Les antiviraux agissent en réduisant la capacité d'un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. Ces traitements représentent un complément clé aux vaccins, notamment, car ils sont très faciles à administrer : on peut en effet les prendre tout simplement chez soi avec un grand verre d'eau.

Dès novembre, les États-Unis avaient commandé à Pfizer 10 millions de traitements de sa pilule anti-COVID pour 5,29 milliards de dollars, le président Joe Biden ayant alors assuré qu'ils seraient distribués gratuitement.

Le Molnupiravir

Une demande d'autorisation a également été déposée auprès de la FDA pour une autre pilule, celle du laboratoire Merck, connu sous le nom de MSD en dehors des États-Unis.

Cet autre traitement, le Molnupiravir, a reçu un avis positif de la part d'un comité indépendant en dépit d'une efficacité moins élevée qu'on l'avait initialement anticipé et d'inquiétudes à propos des femmes enceintes.

Le Molnupiravir a déjà été autorisé au Royaume-Uni et au Danemark.

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