Les aînés et leurs visiteurs doivent se réhabituer à des règles plus sévères
Les règles pour les visites sont resserrées dans les RPA et les CHSLAD. (Archives)
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Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
À l'approche du temps des Fêtes, les mesures sanitaires ont été resserrées dans les milieux de vie des personnes âgées, en raison de la hausse du nombre de cas de COVID-19 et du variant Omicron. Selon le porte-parole de la Table des résidences privées pour aînés de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, l’adaptation se passe bien.
Resserrer les règles, [...] c’est correct, on va éviter de les mettre en péril dans les prochains mois
, a déclaré le porte-parole de la l’organisme, Richard Maziade, en entrevue à l’émission En direct.
Depuis lundi, les résidents doivent à nouveau maintenir une distance de deux mètres entre eux. Dans les résidences privées pour aînés (RPA) un maximum de quatre personnes peut désormais se retrouver à la même table. Le port du masque est de retour partout dans les aires communes.
Honnêtement, c’est une précaution qui est vraiment appréciée, même par les directions de résidences, parce que ce qu’on ne veut pas, c’est retourner à ce qu’on avait il y a un an et confiner les personnes âgées dans leur appartement.
Les règles pour les visites sont aussi plus sévères. Par exemple, dans les CHSLD, les résidents ne peut recevoir qu’une seule personne à la fois, pour un maximum de quatre par jour.
Dans les RPA où il n’y a aucune éclosion, un maximum de cinq personnes à la fois par jour est permis, si la distanciation de deux mètres peut être maintenue entre les individus. Il n’y a pas si longtemps, jusqu’à 10 personnes à la fois pouvaient visiter une personne.
Les visiteurs n'ont aussi plus le droit d’aller dans les aires communes. Les gens sont quand même très prudents, ils ne viennent pas se mêler avec tous les résidents ou participer à des activités
, explique Richard Maziade, qui est aussi directeur de la résidence Le Jardin, de Trois-Rivières.
Il souligne que des activités prévues pour le temps des Fêtes ont dû être annulées à la résidence où il travaille.
