La friperie Recyk et Frip n’en peut plus d’être la cible de vols et de vandalisme

La directrice générale de Recyk et Frip à Sept-Îles, Maryse Gagnon
Photo : Radio-Canada / Lambert Gagné-Coulombe
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La friperie Recyk et Frip à Sept-Îles affirme être victime de vols et d'actes de vandalisme fréquents. Ces actes exaspèrent les employés du magasin depuis des années. La Sûreté du Québec mène une enquête pour tenter de trouver le ou les responsables, sans succès pour l'instant.
La directrice générale de la friperie, Maryse Gagnon, ne sait plus où donner de la tête. Elle affirme que de nombreuses
personnes s’en prennent régulièrement à son commerce en volant et en endommageant ses locaux.
Depuis quelques années, des vols et des bris surviennent à sa friperie. Le plus récent incident a eu lieu samedi soir.
« Il y a quelqu'un qui a défoncé la fenêtre pour essayer de rentrer par cette fenêtre-là »
Une personne s’est présentée sur notre terrain, a peinturé avec une bonbonne d’aérosol notre caméra et a cassé la fenêtre de notre porte de garage pour prendre des objets qui ne leur appartenaient pas, faire du vandalisme, du vol à l’étalage
, explique-t-elle.
Plusieurs rapports ont été rédigés et remis à la Sûreté du Québec, mais Maryse Gagnon se désole de constater que les ennuis ne ralentissent pas pour autant.
C'est récurrent. C'est souvent les mêmes personnes, mais de plus en plus, on voit de nouveaux visages
, relève Mme Gagnon.
La SQ
bien au fait du problèmeLe porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Hugues Beaulieu, affirme être bien au fait du dossier et qu'une enquête est en cours concernant l'incident de samedi.
À la base, notre travail c'est de faire des patrouilles, qu'il n'y ait pas de flânage dans le coin puisque c'est un événement qui peut être plus répétitif
, explique-t-il.
Il recommande à toute entreprise de se doter d’un bon système de sécurité pour éviter ce genre d’événement.
Chaque commerce doit se munir d'un bon système de caméra, d'un bon système de sécurité
, souligne le porte-parole de la SQ .
Une situation qui doit cesser
Maryse Gagnon souhaite maintenant sensibiliser les personnes qui viennent remettre des dons à la friperie à le faire lors des heures d’ouverture du magasin.
Elle explique que les donateurs déposent trop souvent des sacs remplis d’articles à la porte de l’entrepôt de la friperie le soir ou la nuit.
On se fait éventrer des sacs et les gens viennent voler, ils ont toutes sortes de techniques. Souvent, ils prennent ce qu'ils veulent, ce qui les intéresse, et laissent le reste partout à la grandeur du terrain
, se désole-t-elle.
Selon elle, il est grand temps que ces incidents cessent, ne serait-ce que pour ses employées, qui commencent à craindre pour leur sécurité.