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Règles sanitaires : un pasteur à Saint-Jean subira son procès en juin 2022

Les deux personnes marchent ensemble.

Philip James Hutchings et sa femme, Jamie, à leur arrivée au palais de justice de Saint-Jean, jeudi. Le pasteur Hutchings a plaidé non coupable à trois accusations.

Photo : CBC/Graham Thompson

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Philip James Hutchings, le pasteur de l'église His Tabernacle Family à Saint-Jean, a comparu en cour provinciale, jeudi, où il s’est dit non coupable de deux accusations d’infraction à la loi sur les mesures d’urgence et d’une accusation d’entrave au travail d’un agent de la paix.

L’agent de la paix Allen Dow, dans un affidavit, explique qu’il s’est rendu à cette église le 10 octobre dernier pour vérifier si les règles de santé publique étaient respectées. Deux personnes portant un écusson indiquant sécurité l’ont toutefois empêché d’entrer. M. Dow dit avoir ensuite observé une centaine de personnes sortir de l’église. Seules quelques-unes d'entre elles portaient un masque.

L’avocat de la défense, Jonathan Martin, a déclaré en cour, par téléphone, qu’il fera une contestation constitutionnelle devant la Cour du Banc de la Reine.

Interrogé ensuite par CBC, l’avocat n’a pas précisé les arguments envisagés. Philip James Hutchings n’a pas fait de commentaire non plus à ce sujet.

Entre-temps, le juge a indiqué que deux jours sont réservés pour le procès du pasteur Hutchings à compter du 6 juin 2022.

Cody Butler, pasteur novice dans cette même église, doit aussi subir un procès au même moment. Il s’est dit non coupable d’une accusation d’entrave au travail d’un agent de la paix.

Enquête sur un autre rassemblement

Dimanche dernier, l’église His Tabernacle a tenu un service religieux sous une tente. Le ministère de la Justice et de la Sécurité publique dit enquêter sur ce rassemblement.

Des églises ont soutenu devant la Cour du Banc de la Reine du Manitoba, en novembre, que l’interdiction des services religieux en personne viole leurs droits constitutionnels, dont les libertés de religion et de réunion. Le juge Glenn Joyal a toutefois déterminé que les directives de la santé publique sont raisonnables dans le contexte de la pandémie afin de réduire les risques de contagion et de sauver des vies.

Avec les renseignements de Rachel Cave, de CBC

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