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L’homme accusé du meurtre de Romane Bonnier change d’avocat

Des gens s'enlacent devant une photo de la victime.

Des personnes s'étaient recueillies devant le Théâtre Rialto, à Montréal, le 30 octobre dernier, pour déposer des fleurs, des pensées et des bougies après le meurtre de Romane Bonnier.

Photo : Radio-Canada / Valerie-Micaela Bain

Lors de son premier retour en cour après sa comparution, François Pelletier a mandaté un nouvel avocat pour le défendre contre l'accusation de meurtre au premier degré qui pèse sur lui, au palais de justice de Montréal. En marge de l'audience, sa famille dénonce le manque de services offerts en santé mentale.

François Pelletier aurait commis le dix-septième féminicide de l'année au Québec en poignardant Romane Bonnier, 24 ans, le mois dernier, à Montréal.

Son nouvel avocat, Kaven Morasse, a expliqué au tribunal qu'il est en attente de preuves supplémentaires, notamment des extraits d'appareils électroniques.

La preuve technologique nécessite des délais supplémentaires, mais la fouille des effets personnels de l'accusé devrait être bientôt terminée, a assuré la procureure aux poursuites criminelles et pénales Nadia Bérubé.

Le dossier a été reporté au 14 janvier 2022.

L'accusé aurait des problèmes de santé mentale

Bien des questions demeurent sans réponse depuis que Romane Bonnier, une chanteuse et ballerine sans histoire, a été tuée en pleine rue sur le Plateau Mont-Royal, l'après-midi du 19 octobre. Des vidéos tournées par des résidents montrent son assaillant accroupi près de son corps, attendant l'arrivée des policiers.

François Pelletier est un ancien colocataire de la victime, avec qui il avait déjà eu une brève liaison.

La famille de l'accusé de 36 ans affirme qu'il souffre d'un trouble obsessionnel compulsif et qu'il n'a pas accès à sa médication derrière les barreaux.

Il ne va pas très bien, a expliqué sa cousine Sonia Pelletier à sa sortie de la salle d'audience. Selon elle, François Pelletier avait tenté sans succès d'obtenir de l'aide pour soigner ses problèmes de santé mentale avant le meurtre.

Insistant sur le fait qu'elle ne veut pas minimiser ce qui s'est produit, Sonia Pelletier estime que le drame fait ressortir les trous [de services] en santé mentale. [...] La société a un examen de conscience à faire après cette tragédie qui laisse deux familles complètement détruites, estime-t-elle.

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