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Le militant antivaccin François Amalega Bitondo libéré sous conditions

Un manifestant muni d'un porte-voix s'adresse à des adolescents.

François Amalega Bitondo lors d'une manifestation antivaccin près d'une école secondaire en septembre dernier. (Archives)

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le manifestant François Amalega Bitondo, arrêté deux fois ces derniers jours à Shawinigan et à Trois-Rivières, quitte la prison. L’homme de 43 ans, qui milite contre les mesures sanitaires et invite ouvertement la population à la désobéissance civile, devra toutefois respecter quelques conditions d’ici la tenue de son procès, dont la date sera fixée ultérieurement.

La juge Annie Vanasse, de la Cour du Québec, lui ordonne notamment de ne pas s’approcher à moins de 300 mètres du premier ministre du Québec, François Legault.

Cette condition lui avait déjà été imposée par le passé par la cour après qu'il eut tenté de contourner les policiers en se dirigeant vers le premier ministre François Legault à Shawinigan. Il tenait alors, selon les policiers, un discours antimasque. Les agents ont inscrit au rapport qu’il n’était toutefois pas agressif.

Dimanche, les policiers ont reçu une information selon laquelle l’accusé se trouvait dans son véhicule non loin du parc portuaire de Trois-Rivières. Un agent est alors allé à sa rencontre pour l’inviter à quitter les lieux et respecter l’ordonnance de la cour.

M. Amalega Bitondo a filmé cette intervention. Quelques minutes plus tard, il manifestait devant l’hôtel Delta, où étaient réunis les élus de la CAQ, dont le premier ministre, pour le conseil général de la formation politique.

Interpellé par les policiers, il aurait indiqué que la distance à respecter de 300 mètres s’avérait une question d’interprétation, selon la position exacte (l’étage) où se trouvait François Legault dans l’édifice.

La magistrate devait se baser sur une série de critères, notamment la nature de l’infraction, les circonstances et la probabilité d’une condamnation. En contrepartie, elle doit également évaluer si l’accusé représente une menace réelle pour la population.

Si elle estime que le comportement général de M. Amalega Bitondo est dérangeant, elle est d’avis que son indice de dangerosité demeure faible. Selon les rapports policiers, l’accusé n’a jamais fait usage de violence.

« L’accusé tente de jouer avec les limites qui lui sont imposées. Pour assurer la protection du public : la condition du périmètre doit être réitérée. »

— Une citation de  La juge Annie Vanasse

François Amalega Bitondo est aussi accusé de non-respect de condition pour ne pas avoir résidé à l’adresse inscrite aux dossiers de la cour. Il devait déjà subir un procès en janvier. Il devra maintenant en subir un second à Trois-Rivières.

Avec les informations de Jonathan Roberge

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