Conflit de travail chez Héma-Québec : pas d’impact sur les dons

Des lignes de piquetage sont tenues lundi et mardi devant toutes les installations de l’organisme à Montréal et à Québec.

Ce sont 70 % des employés des deux régions qui sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2019.

Les négociations pour la nouvelle convention collective durent donc depuis plus de deux ans, et une première rencontre avec un conciliateur nommé par le ministère du Travail dans le dossier a eu lieu le 21 octobre.

Une première offre monétaire de la partie patronale a été déposée le 5 novembre, mais celle-ci n’est pas jugée acceptable par les syndicats.

Les cinq syndicats d'employés d'Héma-Québec sont concernés par le conflit de travail.

Photo : Radio-Canada / Hans Campbell

Les demandes de recul sont majeures. On rit de nous, estime Simon Poulin, le président des syndicats unis d’Héma-Québec CSN.

Il ajoute que les discussions achoppent sur le salaire, le régime de retraite, les vacances, ainsi que les primes.

On a eu notre dernière augmentation de salaire il y a trois ans et demi, déplore M. Poulin.

Une clinique de don de sang était présente au Cégep de Victoriaville mercredi.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Dumas

Pas d’incidence sur les dons

Malgré le conflit, toutes les collectes de sang prévues sont maintenues par l’organisme.

Toutes les opérations se déroulent normalement. Les donneurs accèdent aux sites sans problème, indique le porte-parole d’Héma-Québec, Laurent-Paul Ménard.

Même son de cloche du côté des syndicats.

On s’arrange pour qu’il y ait un impact minime, explique M. Poulin; selon lui, il est possible que la vitesse des collectes soit parfois touchée.

M. Ménard pour sa part, ne désire pas commenter les revendications des syndicats.

Pour répondre aux besoins des centres hospitaliers, l’organisation doit compter sur environ 1000 dons par jour.

Les négociations reprennent le 18 novembre, et quatre séances étalées jusqu’en décembre sont prévues pour les discussions.