La maire de Moonbeam nommée à la présidence de l’AFMO

Nicole Fortier Levesque, maire de Moonbeam
Photo : Nicole Fortier Levesque
La maire de Moonbeam, Nicole Fortier Lévesque, assumera un mandat de deux ans à la présidence de l'Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO).
Elle a été nommée lors de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme provincial vendredi dernier.
Le président sortant, Roger Sigouin, a profité de l’événement pour dresser un portrait de la situation actuelle de l’AFMO
, un organisme qui agit à titre de forum pour les personnes élues siégeant aux conseils municipaux.L’année 2020-2021 a été difficile pour l’AFMO
, avoue-t-il. Par le passé, ce regroupement ontarien a connu des difficultés financières, accumulant une dette de 150 000 $ en 2017.
L’organisme a depuis redressé ses finances et le communiqué de presse conclut positivement en évoquant le potentiel de l’année à venir.
Le temps est venu pour nous d’aller chercher de l’expertise,
commente M. Sigouin. Nous avons entamé des actions en ce sens.
L’organisme compte créer une permanence qui assurera la prestation des services aux membres et poursuivre la création d’un plan stratégique viable sur plusieurs années.
Encore des postes à combler
Les élections tenues dans le cadre de l’AGA ont également permis de renouveler le mandat de la conseillère municipale de Kapuskasing, Guylaine Scherer, et de la conseillère à la municipalité de Lakeshore, Kelsey Santarossa.
Malgré ces nominations, il reste tout de même plusieurs postes clés à pourvoir afin de compléter le conseil d’administration.
Un poste à combler pour le Nord, deux pour l’Est en plus d’une représentation associative
, précise le communiqué de presse publié mercredi matin.
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Assurer un financement durable
Une des priorités de la nouvelle présidente de l’AFMO est d’augmenter le financement octroyé à l’organisme afin de pouvoir réaliser le mandat de services en français pour les membres.
On reçoit de l’argent fédéral, mais on ne reçoit pas d’argent du provincial
, explique Mme Lévesque au micro de l’émission Le matin du Nord.
C’est quelque chose sur lequel je vais devoir me pencher
affirme-t-elle en ajoutant qu’elle est certaine qu’il est possible d’aller chercher plus de financement.
« Au Nouveau-Brunswick, ils ont une association comme la nôtre, et leur financement est beaucoup plus élevé. »
Elle conclut qu’avec plus de financement, l’organisme serait en mesure d’offrir les services dont les membres ont besoin en plus de pouvoir embaucher du personnel.